• Dans le bus, qui nous rammène tout doucement à la réalité et en même temps nous propulse vers les rêves, je me suis sauvagement assise à côté de lui. Il était seul le pauvre, et moi aussi, alors pourquoi pas... discuter un peu. Et puis il me critique encore un peu, pour rire, mais simplement cette fois ci, il dit "mais non, je rigole, tu es très bien"... Plein de petites attentions que j'adore... Et puis on sort du bus, et on marche, l'un à côté de l'autre. On rigole, on se charrie un peu, on passe le temps, et déjà on arrive à l'endroit où on se quitte... ciao, et bisou, et rigole...

    Enfin c'est trop bête et ça n'a strictement aucun interrêt raconté comme ça... et puis j'ai pas envie de raconter tous les détails... C'est juste le printemps, je suis heureuse, ne parlons pas de mes parents et tout ira bien... ah si je pouvais savoir que la vie était belle parfois... ba voilà, je vis comme n'importe qui mais ça me ravit... je sourie !


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  • Je m'excuse bien auprès des quelques personnes qui viennent perdre leurs yeux sur mes pages... Pour tout expliquer je ne possède pas encore d'ordinateur chez mon père... ouai ouai... c'est beau la vie... depuis peu, me voici une pauvreu fille parmis tant d'autres, qui partent tous les dimanches soir de chez l'un, de chez l'autre... et ces filles, que je ne comprenais pas, que je voyais à voir mal sans savoir quoi dire, sauf penser que presque tout le monde passait par là et qu'il ne fallait pas dramatiser... maintenant c'est moi qui ai mal voyez vous... et oui, mais je suppose que tout le monde s'en fout...
    Ah oui, savez-vous aussi que c'est dur de ne pas être quelqu'un de bien... parce que si l'on crois aimer, on ne peux même pas essayer pour savoir... ah oui, j'ai mal, j'ai mal... je me prends souvent ça dans la figure... oui, ça revient par vague...t'es nulle... t'es nulle...t'es nulle t'es nulle...t'es nulle... t'es nulle...t'es nulle... t'es nulle... t'es nulle... t'es nulle... ...
    Oui ça fait mal voyez vous... parce que vous savez que c'est impossible d'aimer infiniement sans l'espoir d'un retour un jour... or je n'ai pas d'espoir... me regarder est déjà un délit... et s'aventurer dans mon regard, c'est tomber dans océan de merde... humide et délavé... qui peut m'aimer...? si ce n'est la laideur même... Voila j'en ai marre de ne pas être aimé, désirée, par ceux que je voudrai... et après je joue à pleurer... j'ai honte de moi...


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  • Ah... ça n'a pas d'importance... ah... ça n'a pas duré non... est-ce que je serai toujours enchaînée à ce désir d'être comme tout le monde...? d'aimer les garçon même si j'ai la nausée à les embrasser... est-ce-que c'est grave de faire souffrir les gens, et d'en souffrir autant...? Pourquoi je ne l'aimais pas... et pourquoi j'ai fait comme si je l'aimais... pourquoi ça m'a pourri la vie... et que j'étais mal à y penser... et pourquoi maintenant je me sens effroyablement seule... c'est comme un froit... un petit vent glacial qui a renversé cette chaleur étouffante... et puis je marche... et puis la bise d'hiver gelé parcoure mon corps... je sens ces blessures... ces petites marques de délivrance... qui brûlent... brûlent et brûlent toujours sur ma peau, dans ma peau... qui me rappellent ces moments de souffrance, ces moments où je n'arrivais plus à respirer, parce que je me faisais mal, mais que je ne voullais pas faire mal... et puis si toi tu lis, toi qui as changé plusieur fois de nom dans mes textes... toi maintenant qui t'appelle d'un nom du souvenir pénible... toi, oui toi, qui te vois dans c'est ligne... ne viens plus ici, oublie ça, et oublie moi, oublie ma vie, et n'en parle pas, jamais... oublie... c'est de la souffrance, que tu le sache enfin... j'ai mal, laisse moi... ne garde rien en souvenir de tout ce que tu as pu savoir... oublie moi, oublie moi... et repars à zéro... laisse la vie faire son temps, laisse les feuilles des arbres tomber, et laisse mon sang couler... laisse le faire son chemin et écartes-en le tien... adieu, je reste seule... loin, toujours plus loin... encore plus loin de toi... maintenant, le mot toi n'existe plus, il n'y a plus que moi et ma bulle... ma bulle et moi, et mes larmes... écoute moi, toi ma bulle... je suis bien au fond de toi, je suis bien à pleurer... je suis mieux sans lui... à me morfondre et à crier pour les sourds...

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  • Envie de tout détruire... me détruire... déchirer ma peau... n'importe quoi... m'arracher les cheveux... quand la balance me hurle à la tête que j'ai trop mangé... mes jambes vacilles et mes mains balances partout... sur mes joues, sur mes fesses... trop grosses... claquent et font mal... punition... trop de kilo... trop mangé... pas assez vomi... non ! non ! non ! Boit, vomi, boit, vomi, me donne l'illusion de me vider un peu... ne rien avaler... ne plus faire d'orgie... voir la balance dégringoler et s'anvoller sous mes pieds énormes... me libérer de cette contraint qui pèse sur ma vie... me libérer de cette dépendence... je suis libre de nourriture, oui ! oui ! oui ! Envie de massacrer mon corps enchainé encore à cette dépendence... envie de me démolir, de me claquer, de me saigner... je suis grosse ! grosse ! Je suis dégueulasse... attachée à la nourriture ainsi... Ne rien manger, libre !...

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  • Mal... mal là... ici... tu sens un coeur qui bat ?... Non, il ne bat plus... oui j'ai mal là... il est froissé... oui, je l'ai écrasé... il criait trop fort, j'ai juste voulu le faire taire... Oui, j'ai très mal là... oui... cela ne durera pas... cela ne durera plus... Oui... il pleurait trop fort et je l'ai cousu n'importe comment... c'était drôle... oui, on voit encore les trous des aiguilles... Il est fichu maintenant... Oui, il pleurait vivement... je n'aimait pas... il me tordait de douleur... maintenant c'est mieux... je l'ai broyé... massacré... piétiné... Oui, je l'ai fait taire... il ne sanglotte plus maintenant... il ne hurle plus sa peine... J'ai rangé la bouilli qu'il en restait dans un petit coffre... il ne criait plus... là dedans je l'oublierai... je ne l'entendrai plus me soudoyer de pleurer... là-dedans... il va moisir et me laisser en paix... Et puis je le donnerai peut-être à quelqu'un qui saura le réparé... qui voudra le réparé... pour l'instant, il reste enfermé là... en bouilli mal recousue... Oui... tu ne sens plus rien là... rien ne bat... je suis insensible... mais pourtant... oui... j'ai mal là...


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