• décrochage... moitié volontaire... moitié forcé... fatigué de cette moitié de nuit à te parler... de l'autre fatiguée de pleurer... fatigué de ne plus dormir... décrochage... n'écoute plus... pars ailleur sauf quand je me canalise... je choisis mes moments de lucidité... et puis je pars dès que je peux... au hasard des mots... au hasard des mots... je pense à toi... à mes bras... à mes douleurs... à tout... à ce jour dont j'ai peur et que je percois comme le début annoncé de ma déchéance... je pense... je décroche... je griffone... j'écris... j'essai d'oublier... d'oublier qu'au fond de moi, je cris...

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  • Je me passerai volontier de sa concience... je me passerai bien de ce qu'elle sait... je me passerai bien de se conseil... oui en fait en ce moment je me passerai bien d'elle, d'eux...

    Je ne veux pas
    Raconter ma vie à un examinateur de cervelle
    Je ne veux pas
    Qu'elle me dise toujours qu'on voit mes bas
    Je ne veux pas
    Qu'on me parle de ca tout le temps
    Je ne veux pas
    Qu'on me dise bonjour d'un air pathétique
    Je ne veux pas
    Qu'on ai pitié de moi
    Je ne veux pas
    Qu'on me regarde de travers comme ca
    Je ne veux pas
    Qu'on me juge par la couleur de mes vêtements
    Je ne veux pas
    Entendre parler de moi

    Je veux
    Qu'on me laisse avec ma sale tête
    Je veux
    Qu'elle ne me parle plus de ca
    Je veux
    M'en sortir seule, ou sans un couillon qui prend du fric
    Je veux
    Arrêter ce besoin qui m'emprisonne
    Je veux
    Vivre en paix... peut-être heureuse ?


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  • Ombre sombre qui traverse ce champ abandonné. cheveux long dans le vent, le visage pal, les traits noirs et tirés... elle marche, une marche en noir. Dans une robe lache de velour, son corps décharné s'anime à chaque pas, et manque de se briser. Noir, ange déchu, ses ailes déchirées dépasse de ses apparats de nuits... marche silencieuse vers l'oubli... le tissu traine dans les herbes sauvages si haute, qu'il plie et applatit au passage. Elle se retourne, vision de beauté, vision de cauchemard, lève ses poignet en sang vers le ciel et disparrait...

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  • Pourquoi cette larme dis-moi ? Ma toute petite si fragile...

    Debout, fixe... elle avait mis une robe noire en velour... celle avec des manches et un col en dantelle. Un collant noir, fin, trop grand pour elle, et puis ses botillons en cuirs, noirs, et leurs petits lacets noués bien proprement... ses cheveux attachés vagement en deux couettes blondes, par de long rubanc de satin noir, étaient tous décoiffés... remit vite fait en place... elle avait sans doûte joué avec le maquillage... elle avait le tein pal... les lèvres barbouillées de noir et les yeux cernés par la tristesse... toute seule dans cette chambre immense... toute seule... elle avait des choses à dire... elle avait envie d'avouer cette gravité qu'elle gardait courageusement en elle. Mais elle préférait épargner les autres probablement car toujours elle se taisait et restait sage... Ce jour là, elle avait encore encaisser beaucoup sûrement... car doucement... une petite larme de petite fille, vint s'écraser discrètement sur le carelage glacé. Décontenancée par ces sentiments qui fesaient soudain surface, elle s'allongea sur son lit immense, son lit trop grand, et se mit à pleurer... en silence mais pleine de violence... ses petits pieds fragils qui battaient le vent sans bruit, et sa robe d'ange des ténèbre qui se froissait et se tendaient au rythme de ses mouvements d'agonie... Et puis elle s'arraita de remuer frénétiquement. Elle ne bougeait plus sa tête d'un sens à l'autre, resta immobile un instant. Là, elle se releva, s'ssit sur son lit. Ses yeux étaient entourés d'une auréole sombre et de longue trainées antracites lui rayaient le visage, des paupières au menton. Barbouillé de noirs, le regard perdu dans le vague, sa robe douce, écrin du cauchemerd plissées et en bataille... ses rubans de satin à moitié dénoués. Elle se redressa afin de toucher le sol de ses botillons et se mit debout, lentement. Elle passa délicatement ses mains de bébé sur ses vêtement pour leur redonner forme, puis elle marcha... tel un robot, le regard fix et perdu. Sans expression, les traits tirés et la bouche redessinés de contours sec, qui la vieillissaient et lui donnaient le visage d'une dame âgée. Ses petites jambes avançaient tour à tour, mettant en mouvemants lents de désespoirs, ses collants trop grands qui faisaient des plis affreux. Elle se dirigea vers la fenêtre à balcon antique puis stoppa. Elle posa ses mains sur la rembarde noir ét froide en fer forgé. S'agripant pour mieux métriser sa déchéance, elle grimpa de ses petits pied, prenant appui sur les jours de la rembarde. Puis elle se mit debout, se tenant au rebord. Sans un bruit, sans un mot, elle lacha le rebord et sauta.


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  • Comme un détail peut rendre heureuse... comme j'ai envie de sourire presque... peut-être parce que j'ai dépensé beaucoup d'argent... peut-être aussi parce que cela te rendra heureux aussi, au moins l'espace d'un instant... je crois que oui, même si je trouve cela absurde... mais j'aime à m'imaginer parfois que je suis belle... m'orner des plus beaux apparats... c'est un peu comme me donner un intérêt que je n'ai pas... un sens à ces lignes qui n'en ont pas... peut-être tu aimeras... mais c'est bisarre... je suis toujours la même... mais derrière ces atours... je me sents un peu moins moche... sans doûte parce que c'est pour toi...

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