Me retrouver face au miroir... me voir... voir mes formes dénudées... voir mon corps... toucher mes lignes des mains... m'imaginer que se sont les tiennes... essayer de savoir ce que tu ressens... me rendre compte encore comme je suis moche... je m'arrête... me regarde fixement... bouge un peu pour observer ma peau en mouvement... imaginer ce que tu me regardes... savoir ce que tu vois... m'appercevoir comme c'est dépourvu de beauté et de pureté... essayer de te cacher mes défauts... et comprendre que c'est impossible... tes mains ne sont pas les miennes... et elles ne s'aventureront peut-être jamais sur ces formes... elles ne sentiront peut-être jamais ce que ces formes me sont dures... j'aimerai tant pourtant... que tu ne t'en rendes pas compte... peut-être ne jamais sentir tes mains si douces sur mes hanches... mes formes si froides et insipides... m'observer et penser que ce corps n'est pas le mien... penser qu'il joue de moi... penser qu'il n'est là que pour toi de ma part... et puis voir comme je l'ai mal fait... comme je le modèl mal... comme je voudrai te donner mieux... mieux que moi dans cette peau de marginale... mieux que moi sous cette couleur si pâle...

Je ne sais pas ce qu'il faudrait...
Revivre ces moments de folie
Oh oui je voudrais
Oh oui j'en ai envie...

Mes mots ne sont que du vent
Mes idées ne sont que des ondes
Mes gestes ne sont que réflex
Mon amour n'est qu'un rêve

Mal je me sens
Quand je revois un peu cette image
Quand je repense à ces moments
Que je ne veux plus rester sage

Mes mots ne sont que du vent
Mes idées ne sont que des ondes
Mes gestes ne sont que réflex
Mon amour n'est qu'un rêve

J'ai trop peur d'oublier
Je voudrai me punir
Cette sensation de rater
Trop peur de m'enfuir

Mes mots ne sont que du vent
Mes idées ne sont que des ondes
Mes gestes ne sont que réflex
Mon amour n'est qu'un rêve

Mal je me sens
Quand je ne revois plus cette image
J'essai de revivre ces moments
Oublier les lignes de ton visage

Le vent emporte mes mots
Les ondes fauchent mes idées
Les réflex accaparent mes geste
Les rêves vivent de ton amour

Résonnant comme l'écho de mon coeur
Frissonant comme le font de ma peur

Sonnant pour te prévenir
Criant pour te le dire

Oubliant, te voilà enfin toi
Pleurant, te reconnais-tu en moi

Allant voir ce qui se passe
Voullant voir ce qui tracasse,

Cherchant une idéale de vie
Trouvant une vision de ton cri

Etant image de souffrance méritée
Restant image du bohneur désiré

Essayant de veiller le soir
Prétendant de rester te voir

Imaginant l'amour de vivre en paix
Devinant l'amour par petits éxtraits

Si beau pour moi... parfait...

J'éspère que tu penses à moi... Tu ne peux pas savoir à quel point tu me manques. Pareil à la princesse noire et défaite en haut de son donjon inaxessible, j'attends de pouvoir vivre. Tu ne peux pas savoir à quel point je souffre d'être enfermée ici. J'étouffe tel un poisson hors de l'eau. Toitu serrais l'eau et tu me serais vital. Je voudrais partir... partir d'ici, de cette prison où l'amour n'est que haine et peur... Je voudrais te rejoindre... Je ne peux pas attendre... je ne peux plus... je manque de toi... Comme si la vie n'avait aucune importance, ici, le temps semble s'être arrêtée. Comme si la superficialité avait gaché la joie... Mais toi... toi tu reste une image fixe qui ne cesse de réapparaitre dans mon esprit, qui flote au milieu d'un mon d'ennui. Source de plaisir et d'évasion, quand je pense à toi... j'oubli presque que je suis enfermée ici... Tu m'apporte une bouffée d'oxygène dans ce lieu que je déteste et où j'agonise. Comme j'aimerai que tu penses à moi à cet instant précis... Tel la princesse noire et défaite dans son donjon inaxessible... j'éspère presque que tu viendra me libérer avant que je ne sois détruite...

Parfois... la couleur me fait mal... la couleur me rapèle la joie qu'on les autres à me démolir... Si belle destruction soit-elle, me donne la nausée... le tourni... alors je préfère me plonger dans le noir... car c'est doux et si significatif... rouge et noir... pour qu'on me voit... pour qu'on voit qu'on voit qu'on m'a fait mal... sans même rire... sans même parler... sans même pleurer... tout le monde sait maintenant que c'est inutil de frapper encore... ce serrait comme achever un mort... car je suis déjà bien amochée...