• Au secours... je vois que je coule... je le vois, je le vois pitié... de jour en jour, je vois que je tombe un peu plus bas, et en même temps je me pousse dans cette voix... je suis entrée dans un monde... dans un cercle, une spiral infernale... je ne fais que m'y perdre... je n'arrive pas à retourner en arrière... je me perd complètement... je suis dans un trou... dans un univers qui m'échappe... à l'aide... je me bats pour sortir, j'essai de voir un peu de lumière... mais je ne voit rien que le fond de ce gouffre sans fin... je veux m'en sortir, et je n'y arrive pas... à chaque fois je me dis que je ne recommencerai pas... que je vais mieux... chaque fois je me dis que je vais faire un effort et manger, et tout avaler, et tout garder... chaque fois je me ments un peu plus... j'en ai marre de me trahir et d'abuser de ma confiance... encore une fois je vais faire le serment de faire des efforts monstrueux pour positiver... et ça marche un moment... et puis un rien fait tout s'effondrer, et finallement c'est pire qu'avant... Au secours... je veux sortir de là mais je n'y arrive pas... et je ne veux pas d'aide... mais j'ai besoin d'aide... je suis perdue... je rêve un jour d'une main enchanté vers moi... qui m'aiderait... qui m'aimerait... que je chouchouterai... je me plierai à elle et serai liée à elle... une grande main fine... immense... qui me prendrait dans sa peume comme une poupée miniature... et qui me ferait jouer... elle me redonnerait vie et m'articullerait selon ses envies... mais par pitié... je meure... je vois que je meure et souvent je m'en satisfait... tout en ayant honte de ce que je suis, et voullant finir de cela pour arrêter ce vaste menonge qu'est ma vie... pitié... je haie ce mot... mais pitié... je suis tombée bien bas...


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  • Je nage dans le blanc... je flote dans un univers trop pâle... tout est plein de frou-frou... tout est plein de dentelles blanches d'inoscence... envelloppée, trop protégée dans cette coquille que je me suis construite... j'ai mal de moi... comme je ne supportais plus le monde... je l'ai isolé de mon corps... et puis comme je n'avait plus rien à écarter de moi, je me suis mise à me détester... et je me haïe toujours à présent... Je suis si bien dans ma petite coquille... dans mon petit voile épais et protecteur... mais j'y suis trop bien, et voila qu'il me faut ne plus me supporter... faut-il me soulager... exorciser le mal qui est en moi... tâcher mon voile blanc d'une quelquonque larme de sans, perlant sur mes bras pathétique, glissant sur mon coeur nu de simplicité... et venant s'écraser sur ma coquille... faisant exploser ma détresse... je me coupe du monde et comme prévu, j'ai encore trop de moi même pour me sentir tranquille... je ne suis plus vierge du monde... j'ai accouchée d'un monstre... je suis devenu moi, broyée et complétement démolie de l'intérieur... insupportable même par moi-même... Mon blanc est tâché... on m'a réveillé un peu de ma léthargie... mais à quoi bon, c'est pour mieux mourir, et traduire ma noirceur intérieur en un océan de blanc fictif pour m'appaiser et me laisser sombrer... je suis détruite, je n'ai plus la force de me battre pour vivre si mal... protège moi, petite bulle pâle et licoreuse... réveille-moi la vie... donne moi les ailes qui me manquent... qui es-tu toi qui me lit...? Toi qui un jour m'a laisser mourir... dans mon blanc trop noir...

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  • J'ai la nausée... comme un boule qui monte... qui veut exploser tout son torant de larmes... je veux faire n'importe quoi...
    J'essaie toujours de me convaincre que je vais bien, que j'ai passé un cap... je me dis que je surmonte... et je me noie comme pas permi... "Si j'avais su que c'était la dernière fois, je t'aurais supplié et presque forcé à assouvir ce désir éphémère... forcé à risquer mon adolescence... pour nous unir d'un amour, et qui sait, peut-être m'emplir d'un peu de toi, pour toujours..."
    Je me persuade que j'oublie... que je suis forte... et constamment, j'ai cette envie qui revient en moi... une sorte de morosité... je suis triste et je pleure toujours en moi... heureusement, malheureusement... rien n'est né en moi, je suis seule dans mon petit ventre... je sais que je n'aurai jamais plus cette chance, cette envie pour quelqu'un, avant longtemps... avant... avant d'oublier, ce qui me semble inconcevable...
    J'aurai voulu que tu m'aimes... même si c'est impossible... même si je suis une souillon... une fille brouillon, un peu ratée... comme un essai avant de créer la suivante... meilleur... j'aurai voulu te prouvé encore que mon coeur avait greffé un peu de toi... et quand tu l'as arraché... proprement... presque trop proprment... il est resté un énorme entaille un peu cicatrisée... juste de quoi laisser couler un peu de sang... juste de quoi me faire agoniser un peu plus de l'idée de ton absence que je m'obstine à refouller...
    Je sais que plus rien ne me lie physiquement... plus rien ne nous enchaîne, et mon esprit te traîne... pendant que tu pars... je ne peux te retenir... j'ai le coeur gros... je me remémore ce dernier sourire... parce que je ne veux pas l'oublier... tant de promesses...
    Si j'avais su... j'ai été comme marquée d'un fer rouge... et maintenant, mon coeur est une propriété privée... gardée de hauts murs, et dont l'alrme hurle au fond de moi, chaque fois que je pense aimer, me rappellant quelque moment... me rappellant que j'ai ton nom en moi... que j'ai mal de toi... J'agonise d'un manque...
    Je veux me dire que je passe l'éponge, que la Terre compte sans doûte quelques individus capable de s'attacher à une loque... mais... ce désir... ces moments que je m'interdit presque de revivre... ces choses que je n'imaginais qu'avec toi... simple être autour duquel ma vie tournait... auquel j'avais promis de mourir si l'amour fânait... et me voila plus lâche que jamais... je rêve encore... et puis je me mets à larmoyer, pensant à cela... sachant que la personne se fut toi... que personne ne voudra de moi... Je meurt d'un manque... mais de mort lente... je perd de moi... si je survie je t'aurai donné une partie de mon âme... que tu aura jeté une fois ma tête enfouie dans mes bras, incapable de te ragarder sans penser à cette magie... ce miracle de l'amour...
    Je sais que je n'ai pas d'interrêt... que j'aurai voulu de toi... que je veux mourir de ce monde impossible... de cette envie morte...


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  • Tuez-moi
    Offrez-moi ces petites lames
    Faites verser mon sang plus que mes larmes
    Humaine déception
    Délicatesse et douceur
    Offrez-moi juste cela

    Donnez-moi ce courage manquant
    Humaine déception
    A couller à côté de mes jours
    Faites-moi couller ailleur
    Rêves fantasmagoriques
    Pour une fois je vous demande la pitié

    Faites de moi un être qui eut existé
    Relaiguez-moi vite au passé
    Je ne vous demande que cela
    Cela pour vous appaiser autant que moi
    Humaine déception
    Enfouissez mon souvenir oubliez mon erreur

    Offrez-moi la mort
    En m'offrant la vie
    Vous m'avez plus que détruit
    J'espère ce cadeau plus agréable
    Ultime offrande moribonde
    Humaine déception...


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  • Alors qu'il est tard, que la journée fut longue et comptait son lot de surprises, j'étaints la lumière. Allongée, sur le lit étendue, chassant et poussant à loisir les idées dans ma tête. Elles se succèdent, comme dans un ballet infernal. Comme le maîtresse d'un homme volage, comme les heures des temps perdus, elles défilent au fond de moi ; noircissant mon humeur d'hiurne, ou la colorant d'un piment savoureux suivant leur nature. Je me laisse aller, et imperceptiblement, je glisse dans les bras de Morphée. Paupières clauses, je ne maîtrise plus mon esprit qui vagabonde, et s'arrête là où j'aurai aimer qu'il poursuive sa route. J'ai la tête qui tourne, tourbillone dans cette ronde d'effets spéciaux. Je m'emmêle les pieds et glisse lamentablement dans les gouffres noirs de ma vie. Perdue, je suis perdue, m'agitant pour ne pas croire ce qui me vient, pour me défaire de ces pensées trop lourdes et trop pénibles, que je préfèrerai ignorer. Et le pays des rêves tire vers celui des cauchemards. Mes songes se dérobent, me lâchent, me laissant tombé dans un abîme d'encre pourpre. Chaque soir c'est la mêmes scène, sommaire et brève, ma déchéance s'inscrit comme le passage obligé vers la nuit. Malaise perpétuel. Idée habituelles. Sueurs froides et déflagration interieur. Implosion de ma souffrance. Mon corps dans les noirs sommeils, est comme un volcan en activité. Il ravage tout, explose et rugit, faisant ressurgir les moindre choses, enfouis au plus profond de lui même... Le reste de mon être attend le calme, cherchant en vain à se reposer, au milieu de ce désastre conflictuel.

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