• Et se sentir vibrer, désirer.

    Marcher, sauter, monter les escaliers.
    Marcher, sauter, courir dans le couloir.
    Marcher, sauter, s'assoir sur le lit.

    S'assoir, rêver, attendre que tu vienne.
    S'assoir, rêver, penser aux prochaines minutes.
    S'assoir rêver, t'entendre arriver.

    Allonger, toucher, se rassurer dans la lumière.
    Allonger, toucher, se rechercher la nuit.
    Allonger, toucher, sentir le désir monter.

    Enlacer, embrasser, oublier les paroles.
    Enlacer, embrasser, désirer plus fort.
    Enlacer, embrasser, jouer de nos corps

    Donner, recevoir, combler le manque.
    Donner, recevoir, assouvir quelque envie.
    Donner, recevoir, rigoler de bonheur.

    Souffler, crier, c'est bon.
    Souffler, crier, c'est beau.
    Souffler, crier, on recommence à nouveau ?


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  • Alors qu'il est tard, que la journée fut longue et comptait son lot de surprises, j'étaints la lumière. Allongée, sur le lit étendue, chassant et poussant à loisir les idées dans ma tête. Elles se succèdent, comme dans un ballet infernal. Comme le maîtresse d'un homme volage, comme les heures des temps perdus, elles défilent au fond de moi ; noircissant mon humeur d'hiurne, ou la colorant d'un piment savoureux suivant leur nature. Je me laisse aller, et imperceptiblement, je glisse dans les bras de Morphée. Paupières clauses, je ne maîtrise plus mon esprit qui vagabonde, et s'arrête là où j'aurai aimer qu'il poursuive sa route. J'ai la tête qui tourne, tourbillone dans cette ronde d'effets spéciaux. Je m'emmêle les pieds et glisse lamentablement dans les gouffres noirs de ma vie. Perdue, je suis perdue, m'agitant pour ne pas croire ce qui me vient, pour me défaire de ces pensées trop lourdes et trop pénibles, que je préfèrerai ignorer. Et le pays des rêves tire vers celui des cauchemards. Mes songes se dérobent, me lâchent, me laissant tombé dans un abîme d'encre pourpre. Chaque soir c'est la mêmes scène, sommaire et brève, ma déchéance s'inscrit comme le passage obligé vers la nuit. Malaise perpétuel. Idée habituelles. Sueurs froides et déflagration interieur. Implosion de ma souffrance. Mon corps dans les noirs sommeils, est comme un volcan en activité. Il ravage tout, explose et rugit, faisant ressurgir les moindre choses, enfouis au plus profond de lui même... Le reste de mon être attend le calme, cherchant en vain à se reposer, au milieu de ce désastre conflictuel.

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  • Que c'est-il passé ? Qu'est-ce qui a changé ? Pourquoi tout c'est retourné d'un coup ? Pourquoi le blanc est-il devenu noir, le rose a-t-il viré au pourpre et le bonheur de l'insouciance est-il devenu un calvair quotidien ?

    Eh ! Oh ! Vos discution sont scandales et vos baisers des tortures. Je n'aime point que vous me touchiez ainsi, comme un bébé en manque de caresse. Vos propos sont une lutte insensée, vos paroles un amas de n'importe quoi, où si l'on veut y distinguer un fond de vérité, il faut tout trier comme dans un plas mal préparé. Je n'aime pas que vous me parliez comme à un défouloir, que vos lachées verbales soient à mon intention, mais pas plus destinées à moi qu'aux murs... Vos gestes m'insuporte, c'est tout simple. Vos attitudes, vos mouvements aussi l'un envers l'autre. En ce moment, je vous déteste. La situation dure, dure longtemps. Je suis dans un flou trop peu artistique. Je me nois dans d'inutiles réflexions... que je tiens de vous au final... Que dois-je faire aujourd'hui à part pleurer ?


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  • Alors il rentre... il est 3h, le matin sonnera dans trois heures encore.

    Attendre dans le noir, que sa présence vienne réchauffer le lit auprès d'elle. Imaginer où il est, pendant que je reste inactive et éveillée, à attendre. Imaginer ce qu'il fait, être dégoûtée rien qu'à ces idées, vouloir protéger ma virginité à tout prix de ce genre d'abus, de plaisir mêlé au désespoir. Savoir précisément ce qu'il fait, en avoir la nausée... savoir aussi qu'elle pleure, parce qu'elle sait autant que moi... et même mieux. La maison se sent trahie. Tant mieux, c'est la maison de ma déchéance, je la hai. Attendre... attendre tout le soir, toute la nuit... attendre qu'il revienne de sa chaude échapée... Et puis ne pas arriverà dormir même lorsqu'il revient... Savoir que lui ne sait rien de nous, que je l'attends ainsi dans le noir, que je savais qu'il était parti...

    Quand rentrera-t-il à l'heure du travail ?
    Quand me verra-t-il ?
    Quand s'appercevra-t-il de mon existence ?
    Quand m'acceptera-t-il dans sa vie ?
    Quand...?


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  • Pourquoi tu es en noir aujourd'hui ?
    Pourquoi tu t'es autant maquillée ?
    Pourquoi tu n'a rien mangé à midi ?
    Pourquoi tu va dans la cuisine ?
    Pourquoi tu prend la brioche ?
    Pourquoi tu prends les gâteaux ?
    Pourquoi tu prend le Nutella ?
    Pourquoi tu mange autant ?
    Pourquoi tu t'enfile un nombre incalculable de cuiller ?
    Pourquoi tu reste affalée ?
    Pourquoi tes yeux regardent le vague comme ça ?
    Pourquoi tu ranges tout très vite ?
    Pourquoi tu t'enferme dans les toilettes ?
    Pourquoi tu sors après très longtemps ?
    Pourquoi tu es toute blanche ?
    Pourquoi tu ne dis rien ?
    Pourquoi tu cours à ta chambre ?
    Pourquoi tu as failli tombé ?
    Pourquoi tu ferme ta porte ?
    Pourquoi tu me laisse derrière la porte close ?
    Pourquoi tu veux te débarasser de moi ?
    Pourquoi tu a mis la musique très fort ?
    Pourquoi tu sors avec un pull ?
    Pourquoi tu ne me regarde pas ?
    Pourquoi tu m'ignore ?

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