• Est-ce que le superficiel ne serait pas une façon de percevoir l'essentiel ?

    Quand l'âme a mal... quand c'est le coeur qui veut parler... quand c'est les nerfs qui lachent un peu... c'est parfois si bon de se murer dans du superficiel... rire... faire n'importe quoi... parler de la pluie et du beau temps... se rouler dans l'herbe verte et danser sous la pluie des feuilles d'automne... s'obstiner à s'amuser et à se concentrer sur du rêve, du plan-plan sans moralité, sans importance et sans interrêt fondamental...
    Et c'est vrai que c'est comme fumer un join... sauf qu'on est sois-même... sauf qu'on a pas introduit de substence pour modifier notre organisme... mais ce principe est le même... on part dans un délir à part entière... on flote dans un univers bon ou movais... les sens sont à fleur de peau, mais tout glisse... tout coule... on rit de notre ridicul, de notre insouciance... et on dit merde au monde... on dit fuck les soucis... et puis on oubli parce qu'on danse mal et qu'on chante faux... mais qu'on s'en fout...

    J'ai un sourir de surface... on y croit pas au début... on doute... et ce sourire presque hypocrite, réussi bientôt à nous convaincre... on part dans un mensonge personnel... tout va bien... rien ne coule, rien n'est un problème... tout n'est que vérité physique et brutalité d'un instant simple et magique... parce qu'il est au sens propre... parce qu'il est nu et pur, parce que rien ne vient l'entacher par derrière... parce qu'il est seul devant nous, à nous crier de vivre pour cela, parce que la vie c'est aussi du brut de réalité, du texto des rêves enfantins et insoucients...


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  • J'ai la nausée... comme un boule qui monte... qui veut exploser tout son torant de larmes... je veux faire n'importe quoi...
    J'essaie toujours de me convaincre que je vais bien, que j'ai passé un cap... je me dis que je surmonte... et je me noie comme pas permi... "Si j'avais su que c'était la dernière fois, je t'aurais supplié et presque forcé à assouvir ce désir éphémère... forcé à risquer mon adolescence... pour nous unir d'un amour, et qui sait, peut-être m'emplir d'un peu de toi, pour toujours..."
    Je me persuade que j'oublie... que je suis forte... et constamment, j'ai cette envie qui revient en moi... une sorte de morosité... je suis triste et je pleure toujours en moi... heureusement, malheureusement... rien n'est né en moi, je suis seule dans mon petit ventre... je sais que je n'aurai jamais plus cette chance, cette envie pour quelqu'un, avant longtemps... avant... avant d'oublier, ce qui me semble inconcevable...
    J'aurai voulu que tu m'aimes... même si c'est impossible... même si je suis une souillon... une fille brouillon, un peu ratée... comme un essai avant de créer la suivante... meilleur... j'aurai voulu te prouvé encore que mon coeur avait greffé un peu de toi... et quand tu l'as arraché... proprement... presque trop proprment... il est resté un énorme entaille un peu cicatrisée... juste de quoi laisser couler un peu de sang... juste de quoi me faire agoniser un peu plus de l'idée de ton absence que je m'obstine à refouller...
    Je sais que plus rien ne me lie physiquement... plus rien ne nous enchaîne, et mon esprit te traîne... pendant que tu pars... je ne peux te retenir... j'ai le coeur gros... je me remémore ce dernier sourire... parce que je ne veux pas l'oublier... tant de promesses...
    Si j'avais su... j'ai été comme marquée d'un fer rouge... et maintenant, mon coeur est une propriété privée... gardée de hauts murs, et dont l'alrme hurle au fond de moi, chaque fois que je pense aimer, me rappellant quelque moment... me rappellant que j'ai ton nom en moi... que j'ai mal de toi... J'agonise d'un manque...
    Je veux me dire que je passe l'éponge, que la Terre compte sans doûte quelques individus capable de s'attacher à une loque... mais... ce désir... ces moments que je m'interdit presque de revivre... ces choses que je n'imaginais qu'avec toi... simple être autour duquel ma vie tournait... auquel j'avais promis de mourir si l'amour fânait... et me voila plus lâche que jamais... je rêve encore... et puis je me mets à larmoyer, pensant à cela... sachant que la personne se fut toi... que personne ne voudra de moi... Je meurt d'un manque... mais de mort lente... je perd de moi... si je survie je t'aurai donné une partie de mon âme... que tu aura jeté une fois ma tête enfouie dans mes bras, incapable de te ragarder sans penser à cette magie... ce miracle de l'amour...
    Je sais que je n'ai pas d'interrêt... que j'aurai voulu de toi... que je veux mourir de ce monde impossible... de cette envie morte...


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  • Accrochée à mes rêves... rien qu'au son d'une parole, je dérive... rien qu'un mot, un soupir... un petit couteau de plus au fond de moi... un blessure supplémentaire... qui vient pour refaire surgir toute les autres... toutes ces plaies trop mal cicatrisées... Crise... crise... tourbillon... perdue, besoin de me détachée, de me prouver que j'existe... besoin d'exprimer mon malaise intérieur... besoin de voir ma douleur... impossible de m'empécher... taper dans l'oreiller, rester calme... se poser, se reposer... voir ma gueule, ma sale gueule dans le miroir... deviner mes traits... sentir ce malaise qui monte... je veux parler pour moi, faire sortir ma voix... pour me détourner l'esprit... mais c'est impossible...je reste figée sur ma désastreuse image... mortifiée par mon chagrin venu de nulle part... je veux pleurer mais mes larmes restent au fond de l'estomac... me torturent les tripes... me brouillent la conscience... et me donne la nausée, de ce que je n'ai encore rien mangé... exaspérée... calme apparent, tumulte intérieur... ahhhh... j'ai trop mal... impression que je vais exploser... ciseau... et je peint ma détresse de sang sur mon bras... je n'ai pas mal... cela ne sert à rien... vite, un... deux... trois... inutil... j'ai trop mal en moi... arrête toi pitié... arrête toi ! Stope cette frénésie... va te coucher... après une heure à tourner... j'ai l'impression d'être appellée à me soulager... cette envie incontrôlable... ce fait de m dire qu'après j'irai mieux... si je le fais bien... si je me concentre... et concentre ma peine dans cette lame... dans ces gouttes sanglantes... je me lève encore... prend mon arme de désolation... pense à tout ce qui me fait mal... et d'un trait je signe ma souffrance... un long fillet de douleur... j'appui, j'enfonce... je fais glisser... vite... j'ai mal... le sang coule... ça va meix... promis j'arrête même si c'est si bon... je me suis juré que c'était la fin pour ce soir... peut-être demain... maintenant dort et saigne en paix... évacue tout ton chagrin dans ce liquide dégoulinant trop empoisonné de ta haine...

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  • Ah... la vie a tendance à me tuer... un jour je pense blanc, l'autre noir... au fond je ne suis même pas grise... je ne combine pas les deux... je ne peux me résoudre à un bonheur partiel, mêlé de chagrins inavoués... je ne sait ouvrir les yeux lorsque je suis contente... et je les ferme pour me couper du monde lorsque je suis triste... Pourquoi ce monde m'abandonne... me laisse trainer, seule, à ne rien comprendre... perdue dans les ruelles de mon existence infernale... peinte en noir et blanc, comme le photo trop figée d'un artiste mélancolique... J'angoisse des zones sombre et suis effrayée par la clareté... je me larmoie dans ce qui fait mal... me trouve dans le noir... lorsque je ne parvient à distinguer du blanc... Je ne voit plus le gris... et cette image de rêve et de cauchemard... devient un caricature de la vie... un alégorie contrastée, et noir, et blanche... mais dépourvue de gris...

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  • Dit moi, pourquoi tu pleures encore ?
    Moi aussi je pleure parfois
    Dit moi, pourquoi tu t'enferme toujours dans ta chambre ?
    Moi aussi j'aime bien être seule parfois
    Dit moi, pourquoi tu as autant grossi en quatre mois ?
    Moi aussi je prends un peu de poids parfois
    Dit moi, pourquoi tu dis que tu te tueras dans neuf mois ?
    Moi aussi je voudrai tout quitter parfois
    Dit moi, pourquoi tu as des cicatrices aussi sur le ventre ?
    Moi aussi je tombe dans des ronces parfois
    Dit moi, pourquoi je ne le vois plus jamais ?
    Moi aussi je l'aimais bien parfois
    Dit moi, pourquoi tu pleure qand je dis cela ?
    Moi aussi cela me rend triste parfois
    Dit moi, pourquoi tu as la nausée ?
    Moi aussi j'ai envie de vomir parfois
    Dit moi, pourquoi tus tape ton ventre ?
    Moi aussi j'ai mal au ventre parfois
    Dit moi, pourquoi tu répète toujous que papa est parti ?
    Moi aussi j'ai l'impression qu'il n'est plus là parfois
    Dit moi, pourquoi je ne peux pas comprendre ?
    Moi aussi je comprends parfois
    Dit moi, pourquoi tu en veux à la vierge ?
    Moi aussi je n'y crois plus parfois
    Dit moi, pourquoi tu es comme elle ?
    Moi aussi je suis gentille parfois
    Dit moi, pourquoi tu écris ce mot partout ?
    Moi aussi je le trouve beau parfois
    Dit moi, pourquoi tu as retiré la photo de lui ?
    Moi aussi je l'aimais pas parfois
    Dit moi, pourquoi tu m'as gifflé ?
    Moi aussi je te trouve méchante parfois
    Dit moi, pourquoi tu ne veux plus attendre neuf mois ?
    Moi aussi j'ai peur parfois
    Dit moi, pourquoi il y a marqué cela sur ton bras ?
    Moi aussi j'ai mal parfois
    Dit moi, de qui tu parles ?
    Moi aussi j'en veux à quelqu'un parfois
    Dit moi, pourquoi avant tu l'aimais ?
    Moi aussi je lui en veux parfois
    Dit moi, pourquoi tu meurs "pour deux à la fois" ?
    Moi aussi j'ai envie de mourir à deux parfois
    Dit moi, pourquoi tu ferme les yeux ?
    Moi aussi je suis fatiguée parfois
    Dit moi, pourquoi tu as écrit son nom avec ton sang ?
    Moi aussi j'écrirai le tien... même si je n'y comprends rien... même si tu meurs, au fond de toi, pourquoi j'entends toujours un coeur qui bat ?


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