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Que ferais-je ?
Dans ce train... tortillard dans sa langueur, sa longueur... la tête vers la fenêtre, ne regardant ni vraiment dehors, ni vraiment le refflet qu'on y voit de l'intérieur... regardant plutôt le vague... et puis ces rails... ces rails déraillantes, déroutantes... et puis moi qui dérive...
Je veux me jetter sur des rails, sauter du haut du Trocadéro... je veux arrêter cette folie... ce massacre, ce désordre, ce gachi... je me mord la langue, spectatrice du bonheur des autres... prise dans mon émotion, ma roue infernale... j'assiste, je constate... je comprend... j'ai raté ma vie... Je n'ai plus rien à faire ici... je vais vous laisser tranquils, je veux vous laisser tranquils... mais j'ai beau m'afficher en sang, des larmes noirs et des regards tristes... je n'y arrive pas... je suis lamentable jusqu'au bout... Je veux m'ouvrir les veines très fort... je veux couler de partout... je veux me voir mourir, moi, si horrible, si nulle... Je, je, je, je ne vois plus que par moi, par moi qui désespère... J'ai compris... c'est fini... ma vie est fini de partout... tout s'écroule... je ne peux rien,c'est simplement de ma faute... je suis immonde, et encore plus lache de me retrouver ici, comme dans un terrier... Juste parce que je suis trop lache pour lacher enfin... Trop nulle jusqu'au bout...
Je veux me jetter sur des rails, sauter du Trocadéro... je veux arrêter cette folie, ce massacre, ce désordre, ce gachi...
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Que faire ? Publier le ixième poème d'amour triste... le poème que personne ne lira... le poème que tout le monde a sans doûte déja écrit, et mille fois déjà lu. Et chaque fois on reprend un page pour débiter tout son fiel sans violence, rien que des mots... et chaque fois on se dit que celui-ci est unique... Alors on publie et on se rend compte qu'on est pathétique. On se rend compte q'il est sembleble à tous les autre. C'est du "je t'aime moi non plus" en plus ou moins romancé, aranger, alambiquer... C'est juste les mots que chacun prononce parce que cela fait trop mal de le garder au fond de soi... C'est juste les mots qui peut-être un jour vont m'échapper... C'est juste les mots qui j'espère, ne vont jamais m'échapper... Mais que sais-je ? Pitié, je suis déja suffisamment pathétique... Je n'ai pas envie de hanter mes écrits, de les rendre anodins... juste parce que ma souffrance aujourd'hui est la même que des milliers de gens ont déjà connue, déjà écrite... J'ai mal et c'est banal.
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J'ai tout simplement
Cette envie
Passive
Non démonstrative
Triste
Mort pacifiste
Là, j'ai mal.Tout me reviens, comme les lames de fond dans les océans, qui vous prennent en traître, qui vous ravage en quelques instants, sans prévenir.
Tout est froid, je rame, je rame, je m'enfonce. Je crois que je suis heureuse, que je trouve mon compte dans la vie, une raison d'exister. Mais non, c'est pour mieux tomber de haut, pour mieux me sentir inutil. C'est juste que je nage en eau trouble, profonde, gigotant et pensant qu'un jour je m'en sortirais.
J'ai l'impression d'être nu sur de la glace, de me rouler dans de la neige, charchant un peu de chaleur introuvabe... J'ai beau me secouer, avoir quelques sensations d'une douceur parfois, le froid me saisit toujours, me rattrape et me transperce le corps comme un joujou de chair sombre.
Je frappe, frappe de toute mes force contre un mur. Mur de la guerre, mur du silence, indestrucltible, d'une hauteur inaxessible, je me défoule pour ien, sur rien. Les poings en sang, le moral démonté par la difficulté, je cris comme pour le fissurer de ma voix. Invincible. Je frappe du vent de douleur.
Je me noie à l'infini. J'ai juste envie de m'arrêter de nager, m'arrêter de ramer, m'arrêter de frapper. Je veux en finir, j'ai trop mal de vivre. Je veux...
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Pourquoi je cultive ma différence ?
Pourquoi je la crée ?Noire et triste
Au fond je vais mal
Au fond je pleureRouge et sanglante
Au fond je cris
Au fond je rougisGrise et terne
Au fond je pleue
Au fond je m'évanouieEffrayée, mortifiée
Je ris à la vie
Je pleure ma petite mortEt je gémie en moi à l'infini
Je cris sur des sourd
Et je suplie des insensibles
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Marque d'un bonheur
Petit estampillage de l'amour
Mini-secret un peu caché
Code barre du plaisir
Puce de reconnaissance affective
Badge d'appartenance sentimentale
Tache témoin d'une nuit
Cachet souvenir éphémère
Trace bien protégé
Sourir en coin, yeux dans les yeux, angoisse effacé, souvenir retracé, besoin d'un témoin, oui cela s'est réellement passé.
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