• Parfois je me demande si c'est util... que dois-je faire... faire un autre poème... raconter une autre histoire... faire de la prose... faire un texte... m'amuser à choquer... ou raconter simplement... dire tout, ou dire ce qui m'arrange... au fond je ne sais pas, je n'y arrive pas... Je me dis que parfois, les mots n'effacent pas les maux... que c'est inutil de s'entêter... c'est au delà des larmes et du dissible... Je ne sais même plus dire où j'ai mal... alors à quoi bon chercher à parler, écrire... Je veux juste m'appaiser... appaiser quoi ?... Moi... Mon absence... un absence... Je veux me calmer... me soulager... Je suis encore lâche... Et finalement, même le texte, même les mots que j'adore et pour lesquels je vie, je les trahis... j'en tire proffis... Je le manipule à l'envie... au besoin... Je ne sais plus dire ce qui me fait mal, et où j'ai mal... Tout tourne et tout me manque... mais tout est en trop et tout ne tourne pas rond... Il y un un vide qui déborde... Il y a trop de présence et trop d'absence... de manque... Je ne sais plus rien... Je bousille les mots et je voudrai m'enffuire... Ne sais que faire... Coule... Me noie... Mais peux malheureusement... encore respirer... juste étouffer... manquer d'air... agoniser...

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  • Folle et dégénérée...

    Elle a sept ans. C'est lâge de raison... pour son anniversaire, elle a eu son bonheur, des cadeaux, ses parents, sa mamie et son tonton... son tonton...  Elle a joué à la grande, au début elle a aimé... et après elle a moins aimé... quand on lui a demandé...

    Elle a dix ans. Les garçon, il lui tombe à ses pieds. Elle impressionne toutes ses camarades parce qu'elle les a tous embrassé... Tout le monde l'admire, mais elle n'aime personne, elle est toujours avec plein de fille, mais jamais vraiment entre amis... Elle a tout le monde devant elle, jamais avec elle... C'est elle qui a eu l'idée du strip pocker, dans la cour de récré...

    Elle a seize ans. Ce soir, c'était le troisième garçon qui venait chez elle pour une nuit... Avant, elle le faisait ailleur. Cette nuit a été bien, elle n'a pas eu trop mal, l'habitude vient... la lassitude... Tout le monde la regarde, les garçon lui font des avances, et les filles l'envient... mais encore, elle n'a pas vraiment d'amis...

    Elle a bientôt dix spet ans. Ce matin, une petite fille est née... Une nuit, elle avait oublié. Elle ne savait pas de qui était ce bébé, mais elle l'a abandonné.

    Elle a vingts ans. Elle a eu un garçon, et cette fois ci elle l'a gardé. Elle va seule en boite, pour une soirée, un coup. Pour s'amuser un peu, oublier. Personne ne l'invite, on la regarde danser. On envie son charme et son aisance, sa facilité... Elle boit, elle fume. A l'occasion elle se pique, pour ne pas penser... Dans ses pas déchaînés, cette chute erffrainé, elle oublie la promesse à laquelle elle est enchaînée.

    Elle a vingt et un ans. Elle est internée à l'hôpital. Elle l'appelle la maison blanche des désespérés. Elle répète au médecins, ce n'est pas moi, c'est lui qui devrait être enfermé... Son nouveau rôle, c'est donné du plaisir au dépressifs qui sont ici avec elle, mais ça, personne ne le sait.

    Elle a vingt deux ans. Retour à la maison. Fête avec ses parents, mamie et morte, mais il y a tonton... tonton... C'est une femme maintenant... et à nouveau, il lui apprend ce qu'il dit etre la vie... Et elle promet. Tout a commencé, tout a recommencé...

    Elle a vingt cinq ans. Bébé a cinq ans. Mais bébé est en foyer, et jamais il ne voit maman. Elle n'a pas d'homme, pas de mari... Elle vit avec une fille, mais pas une amie... Elle est méchante, ne pleure pas, et fait l'amour, parfois pour un peu d'argent... mais elle n'aime pas trop... elle ne dit rien, fait la morte... Elle est détestable avec ses parents, et ne supporte pas les gens heureux. Les gens ne la regardent plus comme avant. Ils ignorent les gens méchants...

    Elle a vingt sept ans. Bébé a l'âge de raison, et bébé revient à la maison... Pour l'anniversaire il y a maman, mamie... et le vieux tonton... le vieux tonton... Il veut apprendre la vie au grand garçon, et pour la première fois de sa vie, même pour de l'argent, maman dit non. Bébé ne comprend pas et voudrait apprendre, il y va... Dans la maison trop vide, tout le monde est parti. Seul tonton est là, avec son garçon. Elle entend ses cris, à travers la cloison, les coups qui pleuvent, et elle revit dans cette prison, les instant qui ont pourri sa raison. Elle sort de la maison, prend bébé par la main, et l'emmène avec elle sous un train.

    Elle avait vingt sept ans, voulait épargné le même calvair à son enfant...

    Tonton est vivant, et tonton sourit, il a jouit encore, cette fois ci. Dans les draps encore chauds il rit. Bien des années plus tards, il est mort d'une belle mort, sans jamais penser aux remord, et était content de sa vie, car sal pourri, avec les gens il prenait plaisir, il entendait des cris...


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  • Edifice du secret
    Petite tombe d'or
    Monument de sans effet
    Sanctuaire mort

    Démolition de la conscience
    Engrenage pénible
    Destruction danse
    Remontée impossible

    Salie et noire dans sa tour
    Seule elle pleure
    Elle soulève sa robe du jour
    Sur son visage la torpeur

    Moribonde d'amour
    Apeurée à ces heures
    Sans espoir et toujours
    Elle se morfond et se meurt

    La musique dans sa tête
    Vague souvenir d'un temps
    Lui toune et la rend bête
    Lui fait penser avant

    Elle se croyait coquette
    Non prétentieuse pauvre manant
    Sans se faire la fête
    Elle vivait pour l'instant

    Un jour elle est tombée
    Au sol affalée dormante
    Compris et vue innondée
    Sous cette pluie vérité mourante

    Haut de sa tour délaissée
    Casse un miroir somnolante
    S'être regardée vérité
    Destruction d'image assomante

    Saisie le verre en bris
    Destruction de physique caotique
    Lame de sang beauté infinie
    Paisible tranquilité chlorotique


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  • Je m'imagine les gens qui écrivent ce soir... je m'imagine les gens qui mangeront seuls... je m'imaginent les filles qui vont se tuer aujourd'hui... je m'imagine les mômes qui vont mettre leur chaussons près du sapin... je m'imagine les parents divorcés, dont les enfants sont chez l'autres... je m'imagine mon père, en ce moment... je m'imagine les gosses de riches qui ne pensent qu'à leurs cadeaux... je pense aux religieuses qui prient ce soir... je m'imagine moi... que serai-je... que suis-je...

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  • Je n'avais pas penser, un jour... je n'avais pas pensé me poser tant de questions... je n'avais pas pensé surtout, me trouver la veille de noël sur mon blogg, pour écrire une ènième fois combien je suis mal...

    Je revois, relis parfois ce que j'ai écris avant, ce que je suis devenu maintenant, comment j'étais, et comment je ne suis plus rien... Je comprends un peu que j'ai coulé... que dans la douleur, j'ai fait un pas, ou deux, et trois... et encore d'autres... enfin que j'ai avancé... ou reculé je ne sais pas... Enfin, j'exprime cette douleur... je ne sais pas d'où elle vient, mais je suis sûre qu'elle a toujours existé... je suis sûre que je l'ai toujours porté en moi... Aujourd'hui, le monde entier a la possiblité de le savoir... comble du dégout... j'ai presque plaisir à écrire des mots de détresse, qui me font si honte pourtant... Aujourd'hui, les gens n'ont qu'à me regarder, pour s'imaginer ce qu'ils veulent, ce que je suis... j'ai mis une image sur mes idées, j'ai osé m'affirmer, partout... Aujourd'hui, je ne compte plus mes cicatrices, mais je les touche, les regardes et y pense comme si c'était encore la première fois... cette première descante que j'ai décrit ici... Noël, et ce blogg m'aura vu évoluer, avec mes hauts, mes bas... mais depuis, surtout mes bas... Noël, le premier, où réellement au fond de moi, j'ai envie de pleurer... mais maintenant je dis pleurer... je ne pleure pas... je m'arrache l'intérieur sans comprendre... je me déchire pour voir, mais je m'aveugle dans ce sang et dans ce flou... Noël, et j'écris ici encore... Noël, tout chante, tout bouge, tous rient... Noël, cette anée je suis si seule... simplement...


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