• Riez
    Faites la fêtes
    Et bénissez
    La nouvelle année
    Dansez
    Parlez
    Et sanctifiez
    Les moments de bonheur

    Enterrez les
    Encadrez les
    Enfermez les
    Mettez les dans un coffre
    Et jetez en la clef
    C'est le passé qu'on vous offre
    C'est lui qui vous fait rêver

    Ne voyez point le futur
    Regardez le passé
    Accepter et revivre l'achevé
    Y croire et se lamenter
    N'est pas dose d'espoir
    Mais de consevration

    Soyez à l'affut
    Préparez les
    Espérez les
    Attendez les
    Et vous n'aurez rien
    Vous revivez l'avant
    En voulant qu'il soit maintenant
    Vous vous faites du bien

    Attendre, attendre
    Ne sert pas l'humain
    Il va de soit
    Qu'il a besoin
    De vivre son présent

    Bénissez
    Sanctifiez
    Priez
    Prêchez
    Pêchez
    Crucifiez

    Vous serez
    Car vous mourrerez
    Alors qu'hier
    N'est pas demain


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  • Elle était assise à même le sol. En tailleur, mais parfois, elle changeait de position, car ses jambes s'engourdissaient. Ses anglaises blondes lui retombaient sur les épaules, réunies en deux couettes nouées par des rubans. Elle avait le tain pal des petites filles en cocon de soie. Une légère ombre lui voilait le visage, produite par son ombrelle, presque immobile, mais dont les quelques mouvements de sa main tramblante, agitaient sa frimousse d'un reflet sombre. Sa robe noir, robe de deuil, plissait sur ses genoux. On pouvait voir ses collants en coton et sa culotte sous ses dentelles. Ses patite mains étaient gantées de velour, et elle relissais parfois son gilet de soie, comme elle devait en avoir l'habitude, dans ses convenance de bonne fille. Sous son gilet, un corset miniature, bien ajusté, lui serrait sa taille déjà si mince. Elle devait avoir tout juste l'âge d'en porter, car sa maigre poitrine le remplissait à peine. De temps en temps, elle sortait une montre à gousset d'une poche de son gilet. L'or donnait un léger éclat à son corps, replié dans son écrin de velour noir. Elle penchait parfois la tête à gauche, à droite, attendant on ne savait quoi. Elle ne laissait rien paraitre sur son visage, de ce qu'elle voulait, espérait. Seul signe de sa vie, ses quelques changements d'hatitude ponstuels, et ses petits doigts qui se crispaient sur le manche de son ombrelle, losqu'il glissait, ou qu'elle en avait assez.
    Autour d'elle, les gens s'agitaient. Les femmes papotaint entre elles, se montraient leur nouvelles progénitures, et faisaient des défilés de modes, concurençant en toilettes de toute beauté. Les hommes se lançaient dans des discours à impressioner la galerie, dans lesquels ils se perdaient eux mêmes, et dont les mots pompeux ne voulaient rien dire, sinon qu'ils cherchaient de l'admiration.
    On ne prettait pas attention à elle. Elle regardait chacun, observait, et pouvait identifier les personnes, sans même leur parler, et entrer dans leur jeu de bêtise.
    Puis un moment elle se leva. Se faufilant entre les convive, elle parvint au buffet. Somptueux, garnis de plats fantastiques, dont elle ignorait même la compostion. Une dame coiffé d'un capuchon de gouvernante lui fit signe de la regeoindre, ce qu'elle fit. Elle lui poudra un peu les joues et lui essuya la bouche, pour la rendre toujours plus propre. Elle s'assied sur un banc près d'une large fenêtre, dans la salle où les enfants en vêtements d'adultes s'ébataint, et ignoraient encore ce qu'ils faisait ici. Elle observait à travers la vitre. Elle voyait le monde qui s'effondrait. Le pavé de la cour se déchirait, et les immeubles riches d'en face, saignait dans leur fissure, et explosaient de chair et d'os, faisant craquer les toitures, et se projeter des morceaux de verre. Le fer forgé de la grille fondait, se repliait et coulait sur les routes, en une marre d'argent. Elle y voyait se noyer tout ces nobles gens. Elle voyait se dissoudre leur graisse, et se broyer leur tête, dans des cris de souffrance atroces, ceux qu'elle n'avait jamais osé pousser. Elle les voyait tous mourir, s'étouffer, crever de douleur, et brûler. Les seuls images qu'on lui avait fait de la guerre lui revenait en tête, et la rue crachait de cette horreur, et devenait le théatre de la souffrance de cette enfant. Rien ne parraissait sur son visage, qu'au fond d'elle elle mettait la ville à feux et à sang, qu'elle rêvait d'abomination. Juste ses dents sur ses lèvre inférieures, qu'elle pressait si fort que cela lui laissait des marques rouges. Elle ne dit rien, ne fit rien. Et lorsqu'une petite larme vint naitre au creux de sa paupière, elle la balayait d'un revers de gant si aisé, si ample, que l'on ne pouvait rien deviné de cette agitation dehors. Elle voyait s'effondrer le monde, le mone s'écrouler. Cette alucination, c'était en fait elle qui tombait, qui se noyait. Petite se releva. Elle remis sa robe correctement, et se dirigea vers le buffet. Elle sortit sa montre à gousset, ferma une dernière fois ses paupière comme pour oublier, et elle repris sa place, par terre, au milieu du monde qui se pavanait...


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  • Passe sur tes rêves
    Et sens le vent te parcourir
    Une lueur brève
    Qui te donne le gout de vivre

    Si je le mange on m'oublie
    Si je l'oublie je me ronge
    Si je le garde je survie
    Si je l'absorbe je songe.

    C'est un cachet blanc
    Un petit morceau de médicaments
    Il me fait rêver, languir
    Et de mes intentions rougir

    Je surnage et je flotte
    Je pense à tout je suis sotte
    Mais j'ai envie de déprimer
    Et devant lui, d'hésiter.

    Vais-je le manger, l'avaler
    Vais-je faire glisser ma douleur
    J'ai envie de sentir la mort glisser
    Dans ma gorge sans pleur

    Je vais me noyer dans le blanc
    Voller de lumière transandante
    Je ne vais rien regretter maintenant
    Si ce n'est cette si longue attente

    Et dans ma main il fond
    Je voudrais enfin l'avaler
    Il termine dans l'évier sans raison
    Dans la glace je me suis regarder

    Je n'ai pas dérappé cette fois
    Mais quand, mais quand
    Je voudrais mourir moi,
    Pourquoi tant, pourquoi tant...


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  • Parfois je me demande si c'est util... que dois-je faire... faire un autre poème... raconter une autre histoire... faire de la prose... faire un texte... m'amuser à choquer... ou raconter simplement... dire tout, ou dire ce qui m'arrange... au fond je ne sais pas, je n'y arrive pas... Je me dis que parfois, les mots n'effacent pas les maux... que c'est inutil de s'entêter... c'est au delà des larmes et du dissible... Je ne sais même plus dire où j'ai mal... alors à quoi bon chercher à parler, écrire... Je veux juste m'appaiser... appaiser quoi ?... Moi... Mon absence... un absence... Je veux me calmer... me soulager... Je suis encore lâche... Et finalement, même le texte, même les mots que j'adore et pour lesquels je vie, je les trahis... j'en tire proffis... Je le manipule à l'envie... au besoin... Je ne sais plus dire ce qui me fait mal, et où j'ai mal... Tout tourne et tout me manque... mais tout est en trop et tout ne tourne pas rond... Il y un un vide qui déborde... Il y a trop de présence et trop d'absence... de manque... Je ne sais plus rien... Je bousille les mots et je voudrai m'enffuire... Ne sais que faire... Coule... Me noie... Mais peux malheureusement... encore respirer... juste étouffer... manquer d'air... agoniser...

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  • Folle et dégénérée...

    Elle a sept ans. C'est lâge de raison... pour son anniversaire, elle a eu son bonheur, des cadeaux, ses parents, sa mamie et son tonton... son tonton...  Elle a joué à la grande, au début elle a aimé... et après elle a moins aimé... quand on lui a demandé...

    Elle a dix ans. Les garçon, il lui tombe à ses pieds. Elle impressionne toutes ses camarades parce qu'elle les a tous embrassé... Tout le monde l'admire, mais elle n'aime personne, elle est toujours avec plein de fille, mais jamais vraiment entre amis... Elle a tout le monde devant elle, jamais avec elle... C'est elle qui a eu l'idée du strip pocker, dans la cour de récré...

    Elle a seize ans. Ce soir, c'était le troisième garçon qui venait chez elle pour une nuit... Avant, elle le faisait ailleur. Cette nuit a été bien, elle n'a pas eu trop mal, l'habitude vient... la lassitude... Tout le monde la regarde, les garçon lui font des avances, et les filles l'envient... mais encore, elle n'a pas vraiment d'amis...

    Elle a bientôt dix spet ans. Ce matin, une petite fille est née... Une nuit, elle avait oublié. Elle ne savait pas de qui était ce bébé, mais elle l'a abandonné.

    Elle a vingts ans. Elle a eu un garçon, et cette fois ci elle l'a gardé. Elle va seule en boite, pour une soirée, un coup. Pour s'amuser un peu, oublier. Personne ne l'invite, on la regarde danser. On envie son charme et son aisance, sa facilité... Elle boit, elle fume. A l'occasion elle se pique, pour ne pas penser... Dans ses pas déchaînés, cette chute erffrainé, elle oublie la promesse à laquelle elle est enchaînée.

    Elle a vingt et un ans. Elle est internée à l'hôpital. Elle l'appelle la maison blanche des désespérés. Elle répète au médecins, ce n'est pas moi, c'est lui qui devrait être enfermé... Son nouveau rôle, c'est donné du plaisir au dépressifs qui sont ici avec elle, mais ça, personne ne le sait.

    Elle a vingt deux ans. Retour à la maison. Fête avec ses parents, mamie et morte, mais il y a tonton... tonton... C'est une femme maintenant... et à nouveau, il lui apprend ce qu'il dit etre la vie... Et elle promet. Tout a commencé, tout a recommencé...

    Elle a vingt cinq ans. Bébé a cinq ans. Mais bébé est en foyer, et jamais il ne voit maman. Elle n'a pas d'homme, pas de mari... Elle vit avec une fille, mais pas une amie... Elle est méchante, ne pleure pas, et fait l'amour, parfois pour un peu d'argent... mais elle n'aime pas trop... elle ne dit rien, fait la morte... Elle est détestable avec ses parents, et ne supporte pas les gens heureux. Les gens ne la regardent plus comme avant. Ils ignorent les gens méchants...

    Elle a vingt sept ans. Bébé a l'âge de raison, et bébé revient à la maison... Pour l'anniversaire il y a maman, mamie... et le vieux tonton... le vieux tonton... Il veut apprendre la vie au grand garçon, et pour la première fois de sa vie, même pour de l'argent, maman dit non. Bébé ne comprend pas et voudrait apprendre, il y va... Dans la maison trop vide, tout le monde est parti. Seul tonton est là, avec son garçon. Elle entend ses cris, à travers la cloison, les coups qui pleuvent, et elle revit dans cette prison, les instant qui ont pourri sa raison. Elle sort de la maison, prend bébé par la main, et l'emmène avec elle sous un train.

    Elle avait vingt sept ans, voulait épargné le même calvair à son enfant...

    Tonton est vivant, et tonton sourit, il a jouit encore, cette fois ci. Dans les draps encore chauds il rit. Bien des années plus tards, il est mort d'une belle mort, sans jamais penser aux remord, et était content de sa vie, car sal pourri, avec les gens il prenait plaisir, il entendait des cris...


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