Parler parler et encore parler... puis tout couper pour des caprice... je la hais je la hais... pauvre petite chérie... pauvre conne... je la hais... je ne peux plus parler et elle s'en fout... je suis loins et je pleure... mais elle elle joue... pleure danse des larmes... pleure tout mon amour... pleure ma haine... je la hais je la hais... caprice de gamine... parents toujours d'accord... je les hais je les hais... encore souffrance... quelque chose pour l'appaiser... ouf délivrance... oups... je m'étais promis de ne plus recommencer... c'est ma faute... je les hais je les hais... je la hais mais je t'aime...

Pour la première fois...

Je ressens ce que tu sens... je sais m'identifier à ta souffrance... comprendre... savoir que mon calvaire est aussi le tien... que ton calvaire est aussi le mien... je sais tout ce que contiennent ces goutes de sang... je sais toute la haine... tout... quatre jolies parallèles rouges... quatre entailles qui pourraient en quelque sorte me rapprocher de toi... quatre marques de la honte... goutte de sang si petite... première vrai goutte de sang... perle sur mon bras... étalle toi... emporte avec toi tout mon chagrin... dis-moi combien la vie peut-être belle...
Pourquoi en suis-je là... pourquoi ? J'ai l'impression d'appaiser ta souffrance par cela... j'ai 'limpression de me couper un peu de peine quand je coupe un peu de peau... je crois que la douleur s'efface un instant... que le calme revient et que le malheur se trouve prit au piège dans ces uniques entailles de sang... gouttelette... morceau de toi... mèle ton sang au mien... mèle ta douleur à la mienne... sache juste que je partage ta peine... dans cette goutelette de sang...

Je croyais que l'on pouvait voire lorsque quelqu'un va mal... je pensais que les gens comprenais... qu'ils savaient traduire les paroles et les actes des autres... la gravité et le malaise qui se cachait derrière... maintenant je sais que non pour la plupart... ceux qui devraient savoir se bute à l'image que l'on renvoi et critique sans chercher à comprendre... on a beau hurler... frapper... cogner... rien que le vide pour étouffer le vacarme du silence... je ne me suis pas griffer les bras dans des ronces... mon maquillage n'a pas coulé en chemin... mais faut pas le dire... pas possible... peut pas le montrer... peut pas assumer... personne pour me regarder crever...

_{(n'ai pas pu mettre une photo de moi... c'est trop lourd...)}

Vous ne semblez comprendre la peine que me cause votre silence, sieur... ou peut-être l'ignorez vous ? Je ne comprends pourquoi vous vous murer dans ce silence... je suis profondément chagrinée de ne point comprendre et de ne guerre parvenir à sésire vos maigres expliquations... Vous me voyez désolée de toute la peine que je puis vous causer à vous harceller de ces questions toujours identiques... mais j'ai peine à voire que vous ne semblez pas nécessaire de mettre vore courage à l'épreuve pour me faire confidence de ce que vous ne paraissez pas accapter... Je ne souhaite que vous aider... et au fond, de me rendre compte que je vous suis inutile me désole au plus au point... je ne sais comment appaiser votre souffrance et vous ne m'aider guerre à y parvenir... Je souffre avec vous et me contortionne l'esprit tout le jour afin de mieux saisir ce qui à l'air si dur à dire... Ne pourrais-je vous aider ?

Je ne sais quoi écrire... je ne vois plus rien... rien de ce que je pourrais vouloir exprimer... Alors en vers, en prose ou en texte... cela ne change rien, je suis vide d'inspiration... aujourd'hui je n'ai pas de quoi me plaindre... c'est beau non ? Non... parce que je ne me plains pas de ce que je ne sais pas décrire... La forme n'est pas vraiment là... le désespoir non plus... juste une envie incontrolable de tout envoyer en l'air... juste parce que je ne sais que faire pour appaiser cette sensation... toi qui ne reviens pas... et moi qui attends, m'ennuie, et ne sais que dire... je suis pathétique...