• Pardonne-moi... exorcise mon mal... tu n'as rien à y faire... excuse moi... je n'aurai pas du... je suis faible et lâche... je me fais mal... je te fais mal... je ne suis bonne qu'à faire souffrire, qu'à souffrir... ton nom... ton nom m'obsède comme le fruit du bonheur... comme l'espoir... comme ton souvenir... rien à voir avec le sang... entacher ta noble existence de ses traces rouges... salir ton nom de mes malheur... graver ton nom comme délivrence partiel, c'est de la traîtrise...une offance... je préfère graver ton amour dans mon coeur que sur mes bras... pardonne-moi...

    5 commentaires
  • Ombre sombre qui traverse ce champ abandonné. cheveux long dans le vent, le visage pal, les traits noirs et tirés... elle marche, une marche en noir. Dans une robe lache de velour, son corps décharné s'anime à chaque pas, et manque de se briser. Noir, ange déchu, ses ailes déchirées dépasse de ses apparats de nuits... marche silencieuse vers l'oubli... le tissu traine dans les herbes sauvages si haute, qu'il plie et applatit au passage. Elle se retourne, vision de beauté, vision de cauchemard, lève ses poignet en sang vers le ciel et disparrait...

    2 commentaires
  • Un jour, ou plutôt il était une fois... une petite fille blonde. Elle avait cinq ans. Elle avait une maman qui l'aimait beaucoup, et un papa qui l'aimait beaucoup aussi. Eux même s'aimaient beaucoup. Elle avait une petite soeur de deux ans. Elle l'aimait beaucoup et ses parents également. Sa mère travaillait un peu, mais rentrait parfois en retard. Son père lui, rentrait toujours très tard et elle ne le voyait que le week-end ; avec lui, elle faisait du vélo ou allait à la piscine lorsqu'ils avaient le temps. Elle était heureuse parce qu'elle savait qu'elle avait de la chance d'avoir des parents aimants et gentils. Et puis un jour, son papa n'est pas rentré le soir. Elle le savait parce qu'elle avait entendu sa mère sangloter en bas, et que cela l'empéchait de dormir. Elle apprit le landemain que son papa était à l'hopital et qu'on ne savait pas quand il reviendrait... après longtemps... un temps infini dont elle ne se souvient plus. Mais ce n'était plus son papa... c'était un homme malade à protéger absolument... quelqu'un d'amoché qu'on avait emmené un moment chez les fous qui en ont un peu mare de la vie, et à qui on ne donne pas de couteau sur les plateau repas... Il était fragil...


    3 commentaires
  • Assise, là, le regard fixe et perdu. Mon lit en bataille, mes vêtements toujours aussi noirs et jamais assez noirs... Moi assise, qui ne pleure pas et ne veut pas pleurer. Moi qui tient une paire de ciseaux ouverte dans la main. Les yeux perdus sur mon bras. Mon bras, je l'observe. Et je bouge l'autre et vite, une trace, puis deux. Cela ne suffit pas, je recommence, encore, encore. Je dessine, fais une croix de plein de traits, des étoiles et des lignes parallèles. Je n'ai pas encore mal. Je regarde, et je vois progressivement le sang qui monte, et qui coule lentement le long de mon bras mutilé. Dessins de sang, qui dégoulinent et traversent ma peau. Ca fait du bien. Je regarde ces traces, essui un peu, laisse sècher et continu de contempler ce rouge libérateur qui s'étale sur mon corps sans valeur.

    9 commentaires
  • Je suis allongée sur mon lit. Ma jupe est déchirée, un peu et mes collants sont éfilés. Je suis mal. Je me lève, me mets devant la glace et oublie l'image qu'elle me renvoit. Je prends mon crayon et me maquille le regard sur des traits outrés, noirs et violents. Je mets de la musique puis me rallonge. Me relève et j'augmente le volume très fort, de manière à ne rien entendre d'autre que le bruit de ma musique. Je m'étends enfin sur le drap bleu, les bras croisés sur le ventre et j'écoute. Une chanson, deux, trois... je craque je craque... une larme coule, je ne voullais pas... et une autre... et je pleure tout ce que je peux... j'ai envie d'hurler... envie de n'importe quoi pour appaiser la souffrance qui me ronge à cet instant... je plante les ongles dans mon bras... soupir... et sanglots, sanglots étoufés. Je pleure encore, cela n'a servit à rien... je sui prête à n'importe quoi... et je ne peut rien... juste augmenter le volume de la musique qui m'emporte.

    2 commentaires