Questions... choix qui fait des frissons... idée à la légère... réponses à la con... dur... c'est dur... je ne sais pas... pourquoi ai-je ce choix... devrai-je forcément me priver de l'un pour obtenir l'autre...? Devrais-je me priver de toi, qui est mon rêve... pour obtenir ce petit morceau de vie qui fut mon rêve ? Dois-je vivre sans toi si longtemps pour cela ?... Je ne veux pas t'abandonner si longtemps... je ne veux pas que tu m'abandonne... Mais je voullais ce choix... il me semblait impossible mais maintenant bien réel... Obligée de prendre l'un ou l'autre... obligée de prendre une décision... pas sans toi... ne plus te voir... ahhh tout s'embrouille... te parler... vous parler à vous... qu'est ce que le mieux ? Dois-je partir ?

Non ! Pourquoi ? Pourquoi ne devrais-je pas ? Cela m'appartient, je fais ce que je veux... si exhiber mon corps peut me faire du bien... si c'est agréable de montrer comme j'ai mal... si c'est une facon de me libérer ? Pourquoi je n'ai pas le droit !? Ca m'est bien égal que des pervers en profite pour se masturber devant... si ca leur donne du plaisir cette horreur... Ca m'est bien égal que l'on me dise n'importe quoi sur ce que je protège... qu'on me dise que je fais mal mes photographies... je veux juste montrer... je veux que vous puissiez voir... Pourquoi je ne pourrai pas ? Je veux le faire... je crois que je vais le faire... Ca m'est égal... si de toute façon on découvvre ces photos ici... c'est qu'on aura découvert mon blog... ce qui est bien plus grave... voilà je veux juste mettre mes photos de moi...

Me retrouver face au miroir... me voir... voir mes formes dénudées... voir mon corps... toucher mes lignes des mains... m'imaginer que se sont les tiennes... essayer de savoir ce que tu ressens... me rendre compte encore comme je suis moche... je m'arrête... me regarde fixement... bouge un peu pour observer ma peau en mouvement... imaginer ce que tu me regardes... savoir ce que tu vois... m'appercevoir comme c'est dépourvu de beauté et de pureté... essayer de te cacher mes défauts... et comprendre que c'est impossible... tes mains ne sont pas les miennes... et elles ne s'aventureront peut-être jamais sur ces formes... elles ne sentiront peut-être jamais ce que ces formes me sont dures... j'aimerai tant pourtant... que tu ne t'en rendes pas compte... peut-être ne jamais sentir tes mains si douces sur mes hanches... mes formes si froides et insipides... m'observer et penser que ce corps n'est pas le mien... penser qu'il joue de moi... penser qu'il n'est là que pour toi de ma part... et puis voir comme je l'ai mal fait... comme je le modèl mal... comme je voudrai te donner mieux... mieux que moi dans cette peau de marginale... mieux que moi sous cette couleur si pâle...

Avant... je ne pensais pas que demain pourrait être plus dur qu'aujourd'hui, je ne voyais la vie qu'en couleur et me moquais du reste... je ne savais pas ce que voulait dire les mots peine et chagrin... je n'imaginais pas leur existence, et je vivais ma vie sans penser qu'elle puisse changer... J'avais neuf ans...
Et puis si, la vie a changer... sans que je ne le vois... trop vite comme un éclair dévastateur... Et puis impossible de reconstruire sur des ruines... du sable... du vent de rien... Et quand on croit que tout est cassé... on voit aussi ce qui est resté intact... ce qu'on ne voyait pas... et l'on se rend compte à quel points c'est fragil... à quel point c'est déjà trop habimé et près à s'écrouller... Si je n'avais rien vu... C'était beau ma vie avant l'ouragan...
Il était une fois... je crois que j'étais heureuse...

Je voudrais être libre...

Ne plus savoir où dormir
Avoir peur du soir
Sur un banc dans le noir
Espérer peut-être partir

Marcher devant la civilasation
Seule dans la rue, enfuie
Des squats maudits taudits
Au dessou des ponts à camions

Chercher un raison de vivre
Quitter le nid confort si glacial
Revoire mourir, ma peau si pale
Trouver un moyen de survivre

Sac de liberté sur le dos
L'espoir au creux de la main
Se sauver peut-être demain
Pour quelque chose de plus beau

Ne rien vouloir de facil
Plutôt le calvaire social
Au plus loin du cocon familial
Je préfère une déroute dificile

Rêver enfin de la vie
Savoir apprécier le confort
Fuir ce monstre d'effort
Réinventer ma petite survie

Marcher face au monde
Seule dans la rue, partie
Pour mieux réflechir l'envie
Ne plus penser une seule seconde

Ce soir sous un pont
Si je peux demain dans une gare
Et puis après je pars
J'irais où mes pied m'emmèneront