Viens...viens... je ne peux pas... peux pas... impossible...
Je n'y ai pas ma place... je n'ai ma place nulle part... Ma place ? Non... Je n'ai pas de place... ma place est là où il n'y en a pas... là ou personne ne va... là où parsonne ne me voit... là où on ne m'attend pas, où je ne peux attendre parsonne... là où la vie m'attend... là où le noir a envahi la vie... là où il n'y a que du vide... Car cet endroit n'existe pas... Il n'existe qu'au fond de moi...

Est-ce qu'un jour j'aurai la force d'aimer... pourai-je jouer de mon corps, de mes mots, de mon silence... je ne sais pas ce que cela signifie d'aimer... chaque fois qu'il m'a semblé être sous ce charme... je me suis rendu compte qu'il ne s'agissait que d'envie de passer un délir, ou un ennui quelconque... mettre un peu de piment dans ma vie... mais en fait de piment il n'y a rien... rien que du vide... que je ne parvient pas à combler... que j'ai peine à supporter... un vide froid, glacial... un vide immense... pour remplacer la présence impossible d'une main dans la mienne... j'ai froid...

Dans mon parcour, que du vent de bonté... point de catastrophe, point de meurtre, point de viol... dans mon histoire, que de petite lames que je ne sais identifié... que je n'ai pas le temps de voire... je continue... à un moment, j'ai vraiment mal... mais je ne sais même pas pourquoi... personne ne peut me dire pourquoi car je l'ignore moi-même... je pense que cela doit être du au nombre... une blessure serait imperceptible et cicatriserait sans doûte rapidement... mais leur accumulation en fait un plaie immense qui me torture l'esprit... POURQUOI ?

Je n'ai pas la force d'écrire. J'ai presque l'impression qu'aujourd'hui, la vie m'a rendue top heureuse ! Mais ce n'ai que de l'ephémère, et la mélancolie de mon âme platonique reprend sans arrêt le dessu... J'ai l'impression de ne jamais trouver la force de quoi que ce soit, sauf de pleurer... Quel paradoxe... alors que l'on me croit invincible, intouchable, que la tout pourrait s'effondrer autour de moi sans que je ne resente rien, alor que c'est moi qui m'effondre sans que les autre s'en aperçoivent...

Moi... moi je suis... qui suis-je ? Une adolescante un peu paumée qui préfère s'enfouire quelque fois dans des images en noir et blanc pour mieux commprndre le sens de la vie... Mais en a-t-elle un ? Et moi...est-ce-que j'existe aux yeux des autres ? Ce n'est pas à moi de le dire mais il pourait m'être util de le savoir... Moi... suis-je égocentrique à ce point pour répéter autant de fois le nom de mon égo ainsi ? Moi ? Moi ? C'est comme si j'appellais une personne inconnue... je ne me connais pas... Viens ici toi mon moi qui m'est si cher et si détestable alors que je ne sais pas t'identifier... Toi mon moi qui me fait peur et me fait pleurer... toi mon moi que je ne comprend pas et qui vit en moi comme dans un refuge isolé... toi mon moi, découvre moi je t'en prie... toi mon moi, dis moi qui tu es pour que je puisse savoir qui je suis... Dit moi la vérité... di moi ce qui ne va pas... Pourquoi te caches tu derrière moi qui suis toi qui est moi ? Pourquoi ne me dis tu pas ce que tu penses de moi qui suis si fragil face à toi-même...