• Balance mon coeur... lance le, qu'il s'écrase contre le mur, dégouline et vienne s'écraser par terre... dans une giclée de sang... attrape le, serre le fort entre tes mains de fer jusqu'à le broyer, le voir exploser en rougeur... prend un cuter et entaille le autant que possible... déchire sa membrane protectrice et mutile le encore... fais en couler le poison, ruisseler la haine... Et puis jette le au sol... amuse toi avec ta pointe de pied, à faire couler son jus... à le faire se tordre et se compresser... et enfin, écrase le... massacre le sous ton pied, sous ton poids... piétine le sans aucune pitié... qu'il se détruise en lambeau de chair mutilée... que son sang se répende et laisse une infame trace de son existence passée... Quand tu aura assez joué, laisse le crever... tout seul moribond... étalant son intérieur et se répendant sur le pavé... tu peux le regarder s'essoufler... proffiter de cet instant pour faire se délecter ton sadisme... le contempler dans sa souffrance anté-mortem ; ou alors t'en aller sans te retourner... après avoir bien rie et bien joué, continuer ta route vers un autre jeu plus amusant... laisse le seul épuiser sa douleur... Mais toujours toujours, dans ta tête, que revienne cette image... Mon coeur explosé, mon sang étalé et les veines arrachées... ces morceaux de chair, de peau, entaillés, lacérés... Que cette vision te hante... pendant que moi je m'épuise et je meure... le coeur broyé...

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  • Suis-je folle ? Comment puis-je mettre des mots ?
    Je veux être moi... mais...
    Quand je ris quand je souris... quand je danse un peu, comme ça... quand je cris et que je m'exprime fort... quand je saoule les autres de ma voix insessante... quand je délire littéraire et parle de l'écriture...
    Quand j'ai l'air heureuse...
    Je suis si malheureuse...
    A ces moments là, quelqu'un m'aborderait... ne rentrerai pas dans cette folie... dans ce manège de perversité mensongère... quelqu'un me dit "C'est bien que tu sois heureuse aujourd'hui !" Et je suis retournée, prète à exploser... mais j'implose et les eclats de verre sont des centaines de déchirures... Je suis vraiment bonne comédienne...
    Non, c'est ce moment là, où je suis si malheureuse... ce moment là où ma gorge fait un noeud... que je défais... ce moment là où je me surpasse... ce moment là où d'un mot, d'un geste... on pourait tout démolir...
    Non, je tiens...

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  • Longtemps que je n'avais pas étallé quelques mots dans ma demeure... Le temps file... la vie avance... beaucoup à faire... pas tellement le temps de penser à vrai dire... c'est peut-être mieux... je sais qu'un jour ça va craquer... je sais que je vais me refaire un moment de crise... mais pour l'instant, je m'en préserve... Je travaille pour oublier tout le reste... j'encaisse et minimise, c'est ce qu'il faut faire... oui, un jour, ça va craquer... mais demain est un autre jour... aujourd'hui... je vais, je viens... Je trouve triste de ne venir chez moi que lorsque je suis au plus bas... qu'à chaque fois je cherche par n'importe quel moyen à me raccrocher à la vie... qu'à chaque fois j'ai mal au coeur comme si on me le broyait sans pitié aucune... ici n'est pas un cahier de doléance... même si ma vie est pathétique, ce lieu n'est pas que cela... c'est plus que ma vie, c'est moi... donc quand je vais moins mal... je le dis, parce que finallement c'est aussi moi... ce qui est affreux et qui est aussi moi, c'est que je suis grosse, mais grosse... hyperfagie traitre... je n'arrive pas à maigrir... j'excècre mon corps... avez-vous des méthodes pour avois un corps dépourvu de rondeur lorsque des gens sont toujours sur vous pour que vous vous nourriciez normallement... ? Voilà, je ne dit rien d'exceptionnel parce que ma vie est tout ce qu'il y a de plus banal... sinon qu'on m'a demandé si c'était carnaval... peut m'importa, quand je ne suis pas en état de dépression approfondie, j'emmerde ceux qui se moquent... ils sont bien plus ridiculs que moi... si seulement je pouvais m'en convaincre au fond de moi !...

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  • Envie d'être méchante et provocante... peut-être pour faire aussi mal, à ceux qui ne me liront jamais, que moi j'ai mal... j'explose de mal-être... malaise corporel et déception grandiose... j'ai gentilmment envie de me lacérer le bras... ça ne changera rien mais évacuer, évacuer, évacuer... tout commençait bien pour une fois... et la pire des choses me tombe dessu... je m'enfonce formidablement... j'ai le coeur qui tourne et la tête retournée... je recracherais tout ce qui osera pénétrer en moi aujourd'hui... deffense d'entrer, corps en démolition... venez squatter et vous shooter en moi, je ne suis plus bonne qu'à cela... venez me chercher si vous n'avez plus nulle part oùaller... je reccueille malgrès moi toute personne provisoirement seule... Il m'a fallut une heure et demi pour fliguer ma vie, cela c'est fait devant mes yeux... juste à cause d'un couloir... juste à cause de quelque détails qui m'ont fait m'insurger... et pourquoi je suis resté muette et désemparé lorsque le "on prend" est arrivé... pourquoi je me suis murée dans un silence d'indignation, au lieu de crier mon désaccord...? Je suis lâche, lâche, lâche... au moins, ceci aura de bon que les autres seront heureux... du moins j'espère... ils n'ont plus besoin de moi... tout se reconstruit, et moi je continue à me démolir, personne ne me voit m'enfoncer toujours plus profondément... ne me donnez pas de révolver, je serais capable d'abrèger toute souffrance d'un trou dans la tempe... donnez moi de quoi ne plus souffrir, remède pour me traduire sans m'auto-détruire ? Je suis lasse de couller, je meurt et me noie... personne ne me voit je suis déjà trop proffonde, invisible... plus qu'une petite tache qui sombre dans un océan brûlant et terrifiant...

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  • Est-ce que le superficiel ne serait pas une façon de percevoir l'essentiel ?

    Quand l'âme a mal... quand c'est le coeur qui veut parler... quand c'est les nerfs qui lachent un peu... c'est parfois si bon de se murer dans du superficiel... rire... faire n'importe quoi... parler de la pluie et du beau temps... se rouler dans l'herbe verte et danser sous la pluie des feuilles d'automne... s'obstiner à s'amuser et à se concentrer sur du rêve, du plan-plan sans moralité, sans importance et sans interrêt fondamental...
    Et c'est vrai que c'est comme fumer un join... sauf qu'on est sois-même... sauf qu'on a pas introduit de substence pour modifier notre organisme... mais ce principe est le même... on part dans un délir à part entière... on flote dans un univers bon ou movais... les sens sont à fleur de peau, mais tout glisse... tout coule... on rit de notre ridicul, de notre insouciance... et on dit merde au monde... on dit fuck les soucis... et puis on oubli parce qu'on danse mal et qu'on chante faux... mais qu'on s'en fout...

    J'ai un sourir de surface... on y croit pas au début... on doute... et ce sourire presque hypocrite, réussi bientôt à nous convaincre... on part dans un mensonge personnel... tout va bien... rien ne coule, rien n'est un problème... tout n'est que vérité physique et brutalité d'un instant simple et magique... parce qu'il est au sens propre... parce qu'il est nu et pur, parce que rien ne vient l'entacher par derrière... parce qu'il est seul devant nous, à nous crier de vivre pour cela, parce que la vie c'est aussi du brut de réalité, du texto des rêves enfantins et insoucients...


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