Ah... ça n'a pas d'importance... ah... ça n'a pas duré non... est-ce que je serai toujours enchaînée à ce désir d'être comme tout le monde...? d'aimer les garçon même si j'ai la nausée à les embrasser... est-ce-que c'est grave de faire souffrir les gens, et d'en souffrir autant...? Pourquoi je ne l'aimais pas... et pourquoi j'ai fait comme si je l'aimais... pourquoi ça m'a pourri la vie... et que j'étais mal à y penser... et pourquoi maintenant je me sens effroyablement seule... c'est comme un froit... un petit vent glacial qui a renversé cette chaleur étouffante... et puis je marche... et puis la bise d'hiver gelé parcoure mon corps... je sens ces blessures... ces petites marques de délivrance... qui brûlent... brûlent et brûlent toujours sur ma peau, dans ma peau... qui me rappellent ces moments de souffrance, ces moments où je n'arrivais plus à respirer, parce que je me faisais mal, mais que je ne voullais pas faire mal... et puis si toi tu lis, toi qui as changé plusieur fois de nom dans mes textes... toi maintenant qui t'appelle d'un nom du souvenir pénible... toi, oui toi, qui te vois dans c'est ligne... ne viens plus ici, oublie ça, et oublie moi, oublie ma vie, et n'en parle pas, jamais... oublie... c'est de la souffrance, que tu le sache enfin... j'ai mal, laisse moi... ne garde rien en souvenir de tout ce que tu as pu savoir... oublie moi, oublie moi... et repars à zéro... laisse la vie faire son temps, laisse les feuilles des arbres tomber, et laisse mon sang couler... laisse le faire son chemin et écartes-en le tien... adieu, je reste seule... loin, toujours plus loin... encore plus loin de toi... maintenant, le mot toi n'existe plus, il n'y a plus que moi et ma bulle... ma bulle et moi, et mes larmes... écoute moi, toi ma bulle... je suis bien au fond de toi, je suis bien à pleurer... je suis mieux sans lui... à me morfondre et à crier pour les sourds...
un pti sourire là :')