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Je ne sais pas pour quelles raisons exactes, mais je viens écrire dans mon petit monde de moins en moins souvent... Peut-être est-ce que je n'en ai plus autant besoin... peut-être est-ce un manque de temps, ou est-ce que j'ai autre chose à faire de mon temps... peut-être que je vais mieux... je ne ressens pas cela mais peut-être... peut-être que je me rend compte aussi que ce que j'écris ne sert à rien ni à personne... on a beau dire qu'on le sait, plus on s'en rend compte et plus ça fait mal... quand on est un boulet... Bien, je viens voir quand même de temps en temps... mais tout boulet qui se respecte cherche à importuner de nouvelle personnes, à vouloir devenir intelligent et à travailler pour cela... Mon quotidien se résume à écouter de la musique, travailler, manger, travailler, manger, vomir, manger, vomir, travailler, embrasser, rêver (un peu, ça m'arrive encore) et travailler... c'est toujours pareil, parfois on observe quelques varientes... ça me fait peur... quand je sais qu'ici n'est que l'expression de ma nulité, je veux fuir... pourtant j'en ai besoin, j'y suis ratachée... c'est pitoyable de savoir que j'attends de voir si des gens ont mit des commentaires sur ma vie, sur les lamentables textes que j'écris, et de savoir s'ils ont trouvé un interret à mes patétiques antiennes...
J'ai souvent envie de venir écrire quelque chose, d'étaller des phrases qui me submergent, me bouffent, me hantent et me font mal... mais je ne le fait pas, pas le temps, autre chose à faire, à penser... j'ai l'impression que je referme à nouveau cette plaie, et que quelque chose, comme une lame, un caillou, est encore enfoncé à l'intérieur... j'ai l'impression d'avoir fait éclater des choses, et que tout se referme, que chacun me dit "bien" et que personne ne me demande rien... je m'en moque... mais je reste enfermée dans cette routine, ce besoin de nourriture, et ce besoin de la rejetter... cette frustration, cette envie de pleurer contenue, lorsque je vois encore que je suis inutile et que j'encombre les gens...
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Délecter
Espérer l'amour, l'avenir, l'avenir de l'amour
Attendre toujours, le bonheur, le bonheur toujours
Même si cela ne sert à rien
Même si je sais que le plaisir de court terme
Me fera mal à long termeJe sais qu'un jour, ces baisers seront cendre
Que cette musique deviendra et sera inaudible
Que ces câlins seront chagrin, lamentation
Que ce demain sera hier
Que c'est ainsi que va l'amour
Que tourne la terreJe sais que je me rend malheureuse au futur, pour un désir éphémère
Assaillie par l'envie, le plaisir
Qui tourne la tête
Et retourne les coeursJe sais que ce que je suis heureuse maintenant,
Pour des bêtises pourtant
Je le serai malheureuse bientôt, un jour...
Mais quand ?Quand verrais-je en ce corps un chagrin
En ces mains un dégout, qui abhorera son ancien goût
qui laissera à ma misère
Le temps de se refaire,
De remonter, de rire
Et à nouveau de sombrer...Quand vais-je finir cette boucle insensée ?
Je veux proffiter, je veux en finir...
Mourir...
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Riez
Faites la fêtes
Et bénissez
La nouvelle année
Dansez
Parlez
Et sanctifiez
Les moments de bonheurEnterrez les
Encadrez les
Enfermez les
Mettez les dans un coffre
Et jetez en la clef
C'est le passé qu'on vous offre
C'est lui qui vous fait rêverNe voyez point le futur
Regardez le passé
Accepter et revivre l'achevé
Y croire et se lamenter
N'est pas dose d'espoir
Mais de consevrationSoyez à l'affut
Préparez les
Espérez les
Attendez les
Et vous n'aurez rien
Vous revivez l'avant
En voulant qu'il soit maintenant
Vous vous faites du bienAttendre, attendre
Ne sert pas l'humain
Il va de soit
Qu'il a besoin
De vivre son présentBénissez
Sanctifiez
Priez
Prêchez
Pêchez
CrucifiezVous serez
Car vous mourrerez
Alors qu'hier
N'est pas demain
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Elle était assise à même le sol. En tailleur, mais parfois, elle changeait de position, car ses jambes s'engourdissaient. Ses anglaises blondes lui retombaient sur les épaules, réunies en deux couettes nouées par des rubans. Elle avait le tain pal des petites filles en cocon de soie. Une légère ombre lui voilait le visage, produite par son ombrelle, presque immobile, mais dont les quelques mouvements de sa main tramblante, agitaient sa frimousse d'un reflet sombre. Sa robe noir, robe de deuil, plissait sur ses genoux. On pouvait voir ses collants en coton et sa culotte sous ses dentelles. Ses patite mains étaient gantées de velour, et elle relissais parfois son gilet de soie, comme elle devait en avoir l'habitude, dans ses convenance de bonne fille. Sous son gilet, un corset miniature, bien ajusté, lui serrait sa taille déjà si mince. Elle devait avoir tout juste l'âge d'en porter, car sa maigre poitrine le remplissait à peine. De temps en temps, elle sortait une montre à gousset d'une poche de son gilet. L'or donnait un léger éclat à son corps, replié dans son écrin de velour noir. Elle penchait parfois la tête à gauche, à droite, attendant on ne savait quoi. Elle ne laissait rien paraitre sur son visage, de ce qu'elle voulait, espérait. Seul signe de sa vie, ses quelques changements d'hatitude ponstuels, et ses petits doigts qui se crispaient sur le manche de son ombrelle, losqu'il glissait, ou qu'elle en avait assez.
Autour d'elle, les gens s'agitaient. Les femmes papotaint entre elles, se montraient leur nouvelles progénitures, et faisaient des défilés de modes, concurençant en toilettes de toute beauté. Les hommes se lançaient dans des discours à impressioner la galerie, dans lesquels ils se perdaient eux mêmes, et dont les mots pompeux ne voulaient rien dire, sinon qu'ils cherchaient de l'admiration.
On ne prettait pas attention à elle. Elle regardait chacun, observait, et pouvait identifier les personnes, sans même leur parler, et entrer dans leur jeu de bêtise.
Puis un moment elle se leva. Se faufilant entre les convive, elle parvint au buffet. Somptueux, garnis de plats fantastiques, dont elle ignorait même la compostion. Une dame coiffé d'un capuchon de gouvernante lui fit signe de la regeoindre, ce qu'elle fit. Elle lui poudra un peu les joues et lui essuya la bouche, pour la rendre toujours plus propre. Elle s'assied sur un banc près d'une large fenêtre, dans la salle où les enfants en vêtements d'adultes s'ébataint, et ignoraient encore ce qu'ils faisait ici. Elle observait à travers la vitre. Elle voyait le monde qui s'effondrait. Le pavé de la cour se déchirait, et les immeubles riches d'en face, saignait dans leur fissure, et explosaient de chair et d'os, faisant craquer les toitures, et se projeter des morceaux de verre. Le fer forgé de la grille fondait, se repliait et coulait sur les routes, en une marre d'argent. Elle y voyait se noyer tout ces nobles gens. Elle voyait se dissoudre leur graisse, et se broyer leur tête, dans des cris de souffrance atroces, ceux qu'elle n'avait jamais osé pousser. Elle les voyait tous mourir, s'étouffer, crever de douleur, et brûler. Les seuls images qu'on lui avait fait de la guerre lui revenait en tête, et la rue crachait de cette horreur, et devenait le théatre de la souffrance de cette enfant. Rien ne parraissait sur son visage, qu'au fond d'elle elle mettait la ville à feux et à sang, qu'elle rêvait d'abomination. Juste ses dents sur ses lèvre inférieures, qu'elle pressait si fort que cela lui laissait des marques rouges. Elle ne dit rien, ne fit rien. Et lorsqu'une petite larme vint naitre au creux de sa paupière, elle la balayait d'un revers de gant si aisé, si ample, que l'on ne pouvait rien deviné de cette agitation dehors. Elle voyait s'effondrer le monde, le mone s'écrouler. Cette alucination, c'était en fait elle qui tombait, qui se noyait. Petite se releva. Elle remis sa robe correctement, et se dirigea vers le buffet. Elle sortit sa montre à gousset, ferma une dernière fois ses paupière comme pour oublier, et elle repris sa place, par terre, au milieu du monde qui se pavanait...
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Passe sur tes rêves
Et sens le vent te parcourir
Une lueur brève
Qui te donne le gout de vivreSi je le mange on m'oublie
Si je l'oublie je me ronge
Si je le garde je survie
Si je l'absorbe je songe.C'est un cachet blanc
Un petit morceau de médicaments
Il me fait rêver, languir
Et de mes intentions rougirJe surnage et je flotte
Je pense à tout je suis sotte
Mais j'ai envie de déprimer
Et devant lui, d'hésiter.Vais-je le manger, l'avaler
Vais-je faire glisser ma douleur
J'ai envie de sentir la mort glisser
Dans ma gorge sans pleurJe vais me noyer dans le blanc
Voller de lumière transandante
Je ne vais rien regretter maintenant
Si ce n'est cette si longue attenteEt dans ma main il fond
Je voudrais enfin l'avaler
Il termine dans l'évier sans raison
Dans la glace je me suis regarderJe n'ai pas dérappé cette fois
Mais quand, mais quand
Je voudrais mourir moi,
Pourquoi tant, pourquoi tant...
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