• petite...

    Pourquoi cette larme dis-moi ? Ma toute petite si fragile...

    Debout, fixe... elle avait mis une robe noire en velour... celle avec des manches et un col en dantelle. Un collant noir, fin, trop grand pour elle, et puis ses botillons en cuirs, noirs, et leurs petits lacets noués bien proprement... ses cheveux attachés vagement en deux couettes blondes, par de long rubanc de satin noir, étaient tous décoiffés... remit vite fait en place... elle avait sans doûte joué avec le maquillage... elle avait le tein pal... les lèvres barbouillées de noir et les yeux cernés par la tristesse... toute seule dans cette chambre immense... toute seule... elle avait des choses à dire... elle avait envie d'avouer cette gravité qu'elle gardait courageusement en elle. Mais elle préférait épargner les autres probablement car toujours elle se taisait et restait sage... Ce jour là, elle avait encore encaisser beaucoup sûrement... car doucement... une petite larme de petite fille, vint s'écraser discrètement sur le carelage glacé. Décontenancée par ces sentiments qui fesaient soudain surface, elle s'allongea sur son lit immense, son lit trop grand, et se mit à pleurer... en silence mais pleine de violence... ses petits pieds fragils qui battaient le vent sans bruit, et sa robe d'ange des ténèbre qui se froissait et se tendaient au rythme de ses mouvements d'agonie... Et puis elle s'arraita de remuer frénétiquement. Elle ne bougeait plus sa tête d'un sens à l'autre, resta immobile un instant. Là, elle se releva, s'ssit sur son lit. Ses yeux étaient entourés d'une auréole sombre et de longue trainées antracites lui rayaient le visage, des paupières au menton. Barbouillé de noirs, le regard perdu dans le vague, sa robe douce, écrin du cauchemerd plissées et en bataille... ses rubans de satin à moitié dénoués. Elle se redressa afin de toucher le sol de ses botillons et se mit debout, lentement. Elle passa délicatement ses mains de bébé sur ses vêtement pour leur redonner forme, puis elle marcha... tel un robot, le regard fix et perdu. Sans expression, les traits tirés et la bouche redessinés de contours sec, qui la vieillissaient et lui donnaient le visage d'une dame âgée. Ses petites jambes avançaient tour à tour, mettant en mouvemants lents de désespoirs, ses collants trop grands qui faisaient des plis affreux. Elle se dirigea vers la fenêtre à balcon antique puis stoppa. Elle posa ses mains sur la rembarde noir ét froide en fer forgé. S'agripant pour mieux métriser sa déchéance, elle grimpa de ses petits pied, prenant appui sur les jours de la rembarde. Puis elle se mit debout, se tenant au rebord. Sans un bruit, sans un mot, elle lacha le rebord et sauta.


  • Commentaires

    1
    kaal
    Samedi 17 Septembre 2005 à 13:16
    c ce don tu mavai parlé?
    hum...douleur...peine...tristesse... mai?et la kose?
    2
    moi
    Samedi 17 Septembre 2005 à 15:04
    ...
    La cause ? Je ne sais pas... c'était juste une sorte de scène qui m'ai venu à l'esprit et que j'ai décrit comme je pouvais... je trouvais cela beau...
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