• Petite à sang...

    Elle était assise à même le sol. En tailleur, mais parfois, elle changeait de position, car ses jambes s'engourdissaient. Ses anglaises blondes lui retombaient sur les épaules, réunies en deux couettes nouées par des rubans. Elle avait le tain pal des petites filles en cocon de soie. Une légère ombre lui voilait le visage, produite par son ombrelle, presque immobile, mais dont les quelques mouvements de sa main tramblante, agitaient sa frimousse d'un reflet sombre. Sa robe noir, robe de deuil, plissait sur ses genoux. On pouvait voir ses collants en coton et sa culotte sous ses dentelles. Ses patite mains étaient gantées de velour, et elle relissais parfois son gilet de soie, comme elle devait en avoir l'habitude, dans ses convenance de bonne fille. Sous son gilet, un corset miniature, bien ajusté, lui serrait sa taille déjà si mince. Elle devait avoir tout juste l'âge d'en porter, car sa maigre poitrine le remplissait à peine. De temps en temps, elle sortait une montre à gousset d'une poche de son gilet. L'or donnait un léger éclat à son corps, replié dans son écrin de velour noir. Elle penchait parfois la tête à gauche, à droite, attendant on ne savait quoi. Elle ne laissait rien paraitre sur son visage, de ce qu'elle voulait, espérait. Seul signe de sa vie, ses quelques changements d'hatitude ponstuels, et ses petits doigts qui se crispaient sur le manche de son ombrelle, losqu'il glissait, ou qu'elle en avait assez.
    Autour d'elle, les gens s'agitaient. Les femmes papotaint entre elles, se montraient leur nouvelles progénitures, et faisaient des défilés de modes, concurençant en toilettes de toute beauté. Les hommes se lançaient dans des discours à impressioner la galerie, dans lesquels ils se perdaient eux mêmes, et dont les mots pompeux ne voulaient rien dire, sinon qu'ils cherchaient de l'admiration.
    On ne prettait pas attention à elle. Elle regardait chacun, observait, et pouvait identifier les personnes, sans même leur parler, et entrer dans leur jeu de bêtise.
    Puis un moment elle se leva. Se faufilant entre les convive, elle parvint au buffet. Somptueux, garnis de plats fantastiques, dont elle ignorait même la compostion. Une dame coiffé d'un capuchon de gouvernante lui fit signe de la regeoindre, ce qu'elle fit. Elle lui poudra un peu les joues et lui essuya la bouche, pour la rendre toujours plus propre. Elle s'assied sur un banc près d'une large fenêtre, dans la salle où les enfants en vêtements d'adultes s'ébataint, et ignoraient encore ce qu'ils faisait ici. Elle observait à travers la vitre. Elle voyait le monde qui s'effondrait. Le pavé de la cour se déchirait, et les immeubles riches d'en face, saignait dans leur fissure, et explosaient de chair et d'os, faisant craquer les toitures, et se projeter des morceaux de verre. Le fer forgé de la grille fondait, se repliait et coulait sur les routes, en une marre d'argent. Elle y voyait se noyer tout ces nobles gens. Elle voyait se dissoudre leur graisse, et se broyer leur tête, dans des cris de souffrance atroces, ceux qu'elle n'avait jamais osé pousser. Elle les voyait tous mourir, s'étouffer, crever de douleur, et brûler. Les seuls images qu'on lui avait fait de la guerre lui revenait en tête, et la rue crachait de cette horreur, et devenait le théatre de la souffrance de cette enfant. Rien ne parraissait sur son visage, qu'au fond d'elle elle mettait la ville à feux et à sang, qu'elle rêvait d'abomination. Juste ses dents sur ses lèvre inférieures, qu'elle pressait si fort que cela lui laissait des marques rouges. Elle ne dit rien, ne fit rien. Et lorsqu'une petite larme vint naitre au creux de sa paupière, elle la balayait d'un revers de gant si aisé, si ample, que l'on ne pouvait rien deviné de cette agitation dehors. Elle voyait s'effondrer le monde, le mone s'écrouler. Cette alucination, c'était en fait elle qui tombait, qui se noyait. Petite se releva. Elle remis sa robe correctement, et se dirigea vers le buffet. Elle sortit sa montre à gousset, ferma une dernière fois ses paupière comme pour oublier, et elle repris sa place, par terre, au milieu du monde qui se pavanait...


  • Commentaires

    1
    Mercredi 28 Décembre 2005 à 22:48
    faites attention
    aux petite assises inofensives dans leur coin ...c les pires psychopathes :b !
    2
    Jeudi 29 Décembre 2005 à 19:38
    ...
    Lol, pas mal pour l'interprétation ^^, ferais tu référence à toi égallement ? lol
    3
    Jeudi 29 Décembre 2005 à 20:03
    pkoi pa?
    le ptit tour de blog quotidien, salut toi :b!
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    4
    Jeudi 29 Décembre 2005 à 20:19
    ...
    Salut toi aussi... (le petit tour des blogs,ça me rapelle qulqu'un :p !)
    5
    Jeudi 29 Décembre 2005 à 20:29
    tien
    oui, ou est-il donc ce soir?il vien plus tar ke ça jpens :b
    6
    Zolf
    Lundi 12 Novembre 2007 à 18:58
    ...
    hum... je vois que la date de publication date, je viens de trouver ton blog par hasard, je ne sais pas si tu y viens encore, mais je voulais te dire que ton style d'ecriture est vachement simpa a lire, t'as du talent pour resumer ^^
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