Envie soudaine de tout massacrer
Se défouller sur n'importe quoi
Déverser la rage là où elle fera le moins mal
Déception nouvelle, crise perpétuelle

Besoin d'écrire, de réagire
Insupportable constatation
Toujours la même qui revient, qui me dit la vérité
Je ne comptes pour rien

Je peux l'exprimer en vers, en prose, en texte
Si personne ne sait le lire
Si chacun se dit qu'il n'a pas son rôle

Après le massacre, colère au coeur
La déprime l'emporte, on s'effondre à nouveau,
Les bras en sang et l'âme en pleurs

Cesse de t'applatir la chevelure lorsque je te parle...
Tu me pose une question... puis note frénétiquement la réponse.
J'ai l'impression que je suis une des filles assez paumées pour pouvoir aterrir dans ton cabiné, et y payer très cher pour pouvoir être écouter... par une oreille à moitié sourde on dirait... je ne suis qu'une parmis tant d'autres, bonne à remplir ton porte-monnai.
Ecoute-moi... mon petit monsieur qui met des blancs... le soir, moi aussi je préfèrerai être chez moi plutôt que dans un cabinet... mais voilà, c'est ton boulot... et moi il parrait que c'est bon pour moi de te voir attendre la fin du rendez-vous... tu vas me revoir encore... pour ne rien dire de plus je pense... du moins je n'en dirais pas plus : j'ai déjà bien étallé ma vie comme ça...
Voilà, confession pour confession... pendant les silences que tu t'acharnais à noté... moi je t'observais... et je voyais un pauvre homme, qui finit là parce qu'il aime ou parce que ça rapporte, mais qui n'en fera rien si je décide de faire une connerie... juste un "oh, ça risque de salire ma réputation, mince..."
Donc merci pour ce que vous essairez de faire pour moi, c'est pas méchant de vouloir gagné de l'argent à entendre ma vie... c'est juste un peu dégueulasse de se faire des sous sur les problèmes des gens...

Il y a des jours... on passe du rire aux larmes... de l'euforie à l'impitoyable rélité... on tombe de haut... on s'arrête de planer... la chute est brutal... le corps fait mal... on voudrait faire n'importe quoi pour appaiser ce mal-être... quand on a tout vomi... qu'il n'y a plus rien à vomir... on tourne en rond... on écrit un peu... on va toujours aussi mal... on s'assoi... musique à fond pour étouffer quelque bruits éventuels de sanglots... et noyé dans des milliers de réalités trop cruelles... on se relève... se dirige vers le bureau... tend la main vers le pot à crayon... saisi une paire de ciseau parce que l'on a pas encore de cutter... on se rassoi lentement... les larmes coulent... incessantes... envahi par tout... submergé de constats brutaux et violents... on s'exprime comme on peu... on formes de vagues dessins qui s'emplissent rapidement de sang... des croix... des traits... saquage de libération... douleur physique effacé... c'est fou ce que cela peut faire de bien... les idées toujours aussi noires... avec en plus un sentiment de honte et de culpabilité... on essui... moins stressé... moins angoissé... et puis on sort de la chambre... on descand les escaliers et on va manger... : cela fera quelque chose à vomir...

Ce mot t'est adressé... tu te reconnaitras au fur et à mesur des lignes... comme tu m'as reconnu par mes mots écorchés... si tu reviens lire... j'aimerai que tu ne lise jamais ceci... mais si tu reviens... tu sauras ainsi ce que j'en pense... même si c'est déjà le cas... le dire, l'écrire... c'est important pour moi... d'où l'importance de ce lieu... je m'étalle... oui d'accord mais c'est important... simplement parce que j'ai envie de tout dire... à quel point je te déteste après cela... je vais sans doûte être méchante mais sache que c'est voulu... (tu as entièrement le droit de penser que je suis immonde et rencunière...)
Je reconnais que c'est de ma faute si tu as pu lire ce que tu as lu... tout le monde l'aurai pu... seulement, toi seul l'a fait... j'éspère que cela t'a fait mal de lire certaines choses... (je ne sais pas lesquelles... peu importe...) j'espère que tu y a bien puisé tout ce que tu voullais savoir à mon sujet... que cela t'as permis de mieux connaitre ce qui ne te regardait pas...
J'espère aussi t'avoir choqué... ce n'était pas le but de ce blogg... mais tant qu'à faire... si tu es venu y faire un tour... sans rien dire ni rien... au moins que tu en sois retourné... choqué... outré... déçu... bref, que tu penses du mal de moi... tant mieux...
Plus j'écris plus j'ai envie que tu ne lise jamais cela... d'une part parce que je ne veux pas que tu revienne ici... ce n'est pas chez toi... d'autre part parce que je suis vraiment méchante... et que, quoi que je pense... je n'ai pas envie de te détruire par mes mots... et la famille non plus...
Sache que oui, ici n'es pas chez toi... c'est chez moi... c'est ouvert aux anonymes... une maison ouverte à tous... juste qui demande respect... rien d'autre... mais tu n'y es plus le bienvenu... illustre non-anonyme... illustre connard... si tu viens ici... pour moi... c'est comme une violation de domicil... c'est mon domicil... ma petite maison... mon petit refuge... tu n'es pas invité... je te demande juste de partir de chez moi... ici... c'est même plus qu'un domicil... j'y mets tout... j'y mets moi... sans me connaitre... me reconnaitre... je n'aurais rien contre le fait que tu me lises... mais là non... vas-t-en je t'en prie...
Voilà... j'avais juste envie de tout te déballer... si ça peut aider à te faire retirer le pied que tu as mis ici depuis déjà trop longtemps... ba tant mieux... Sinon... j'espère t'avoir blessé dans mes mots... t'avoir communiquer des sentiments forts et puissants comme tu sais si bien y faire allusion n'est-ce pas... alors j'ai peureeeee d'accord... toujours peure de ce que tu vas penser de cela... de ce que j'écrirai après... mais au fond je m'en fou... si ça peut te faire mal... dégage s'il te plait... et ne reviens pas...

Ce que j'écris ici est mort... sans âme sans parfum... j'ai honte... j'ai envie de me tuer... trahie... trahie jusqu'au bout... jusqu'ici... j'ai envie de me tuer... ce blog... MON blog... pierre par pierre, jour après jour... histoire par histoire... défoncé en quelques jours... en quelques mots... en quelque aveu trop brut et trop violent... trop méchant... insoutenable... j'ai envie de ma tuer... pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi a-t-il fait ça ? Mensonge... hypocrisie... haine... trahison... ici n'est plus rien... j'ai l'imprsseion de perdre un amour... de perdre ma voix, mes yeux, mes sentiments... Soulée de tout ca... j'en veux au monde entier... à lui... j'en ai marre... rien de tout ce que j'ai dit n'est plus que honte et connaissance étallées... j'ai honte... Souillée... salie... violée... j'ai honte... j'ai mal... plus de secret... plus de rien... plus de liberté... j'ai envie de me tuer...