• Par moment... mal...

    Je suis une salope... une fille dégueulasse... sale et moche... grosse... je suis une salope... une fille dégueulasse... sale et moche... grosse... je suis méchante... ne m'approchez pas... je vous ferrai du mal... mes doigts sont des aiguilles... mes mots sont des milliers de coups de fouet gratuits... et mon corps est un abîme... un puit sans fond dans lequel s'engloutit quiconque ose me parler... quiconque prend ce risque est malmené... je suis grosse... grosse... et lorsqu'on me voit... on est répugné... on évite mon regard si cruel... pourquoi suis-je si méchante avec ceux qui détourne les préjugés... et arrivent à m'approcher ?
    Pourquoi je leur fais mal ? Je suis un salope... une fille dégueulasse... sale et moche... grosse... je suis une salope... une fille dégueulasse... sale et moche... et je pleure en plus...

    Par moment... sale...
    Par moment... pâle...


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  • Accrochée à mes rêves... rien qu'au son d'une parole, je dérive... rien qu'un mot, un soupir... un petit couteau de plus au fond de moi... un blessure supplémentaire... qui vient pour refaire surgir toute les autres... toutes ces plaies trop mal cicatrisées... Crise... crise... tourbillon... perdue, besoin de me détachée, de me prouver que j'existe... besoin d'exprimer mon malaise intérieur... besoin de voir ma douleur... impossible de m'empécher... taper dans l'oreiller, rester calme... se poser, se reposer... voir ma gueule, ma sale gueule dans le miroir... deviner mes traits... sentir ce malaise qui monte... je veux parler pour moi, faire sortir ma voix... pour me détourner l'esprit... mais c'est impossible...je reste figée sur ma désastreuse image... mortifiée par mon chagrin venu de nulle part... je veux pleurer mais mes larmes restent au fond de l'estomac... me torturent les tripes... me brouillent la conscience... et me donne la nausée, de ce que je n'ai encore rien mangé... exaspérée... calme apparent, tumulte intérieur... ahhhh... j'ai trop mal... impression que je vais exploser... ciseau... et je peint ma détresse de sang sur mon bras... je n'ai pas mal... cela ne sert à rien... vite, un... deux... trois... inutil... j'ai trop mal en moi... arrête toi pitié... arrête toi ! Stope cette frénésie... va te coucher... après une heure à tourner... j'ai l'impression d'être appellée à me soulager... cette envie incontrôlable... ce fait de m dire qu'après j'irai mieux... si je le fais bien... si je me concentre... et concentre ma peine dans cette lame... dans ces gouttes sanglantes... je me lève encore... prend mon arme de désolation... pense à tout ce qui me fait mal... et d'un trait je signe ma souffrance... un long fillet de douleur... j'appui, j'enfonce... je fais glisser... vite... j'ai mal... le sang coule... ça va meix... promis j'arrête même si c'est si bon... je me suis juré que c'était la fin pour ce soir... peut-être demain... maintenant dort et saigne en paix... évacue tout ton chagrin dans ce liquide dégoulinant trop empoisonné de ta haine...

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  • A nouveau j'étouffe... je retrouve cette solitude infinie... pesante... cette marche permanante et longue... Je regarde le monde en spectatrice... Je foule le sol comme un morceau de nuage trop fragil... que je pourrai cassé d'un coup de pied... Je reste enfermée au milieu du monde qui bouge... Je suis prisonnière derrière moi... Je constate et desespère... Je me parle à moi même... Je discute avec moi de pourquoi je vais mal... je m'explique que c'est de la faute à l'autre moi... qui est aussi moi... donc c'est de ma faute... ma faute de quoi ? Je suis toute seule ainsi... Les idées brouillées... autant par ma vue troublée par les larmes, que par la Terre qui tourne trop vite, et puis me rattrape d'un grand coup après avoir fait un tour complet... Spectatrice... marchant sans courir, je ne sais vers où... je ne sais pour quoi... Mais je reste comme dans une bulle... comme derrière un énorme vitre de verre... trop étroite et incassable... oui, dans laquelle tu as pénétré pour un moment... dans laquelle on était trop serré finalement... et puis tu m'as laisser... J'ai plus de place maintenant et cela fait comme un vide... Tu es mieux ailleur... et moi je continu à faire rouller ma bulle... au milieu de cette foule inconnue... où chacun fait partie de la masse et s'y confond... Alors toute seule, impalpable et presque transparente... translucide... je continue ma route solitaire... broyant du noir permanant... coullant toujours plus en moi... observant mon monde, et aussi notre monde qui se détruit... parce que j'y avais pent mes illusions... mais qu'on ne m'y laisse pas tracer un peu de ma détresse...

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  • Deuil d'un amour
    Deuil d'un sentiments
    Deuil d'une histoire
    Deuil d'une famille
    Deuil d'une amitié
    Deuil d'un personnalité
    Deuil d'une insouciance
    Deuil d'un appaisement
    Deuil d'un espoir
    Deuil de... moi ?

    Naissance d'une solitude
    Naissance d'un désamparement
    Naissance d'une fin
    Naissance d'une déchirure
    Naissance d'une perte
    Naissance d'une insensibilité
    Naissance d'une constatation
    Naissance d'une douleur
    Naissance d'un désespoir
    Naissance d'une... mort ?


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  • J'ai tout simplement
    Cette envie
    Passive
    Non démonstrative
    Triste
    Mort pacifiste
    Là, j'ai mal.

    Tout me reviens, comme les lames de fond dans les océans, qui vous prennent en traître, qui vous ravage en quelques instants, sans prévenir.

    Tout est froid, je rame, je rame, je m'enfonce. Je crois que je suis heureuse, que je trouve mon compte dans la vie, une raison d'exister. Mais non, c'est pour mieux tomber de haut, pour mieux me sentir inutil. C'est juste que je nage en eau trouble, profonde, gigotant et pensant qu'un jour je m'en sortirais.

    J'ai l'impression d'être nu sur de la glace, de me rouler dans de la neige, charchant un peu de chaleur introuvabe... J'ai beau me secouer, avoir quelques sensations d'une douceur parfois, le froid me saisit toujours, me rattrape et me transperce le corps comme un joujou de chair sombre.

    Je frappe, frappe de toute mes force contre un mur. Mur de la guerre, mur du silence, indestrucltible, d'une hauteur inaxessible, je me défoule pour ien, sur rien. Les poings en sang, le moral démonté par la difficulté, je cris comme pour le fissurer de ma voix. Invincible. Je frappe du vent de douleur.

    Je me noie à l'infini. J'ai juste envie de m'arrêter de nager, m'arrêter de ramer, m'arrêter de frapper. Je veux en finir, j'ai trop mal de vivre. Je veux...


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