• J'ai embrassé
    Première fois
    J'ai rêvé
    Encore une fois
    J'ai espéré
    Encore une fois
    J'ai surmonté
    Peut-être une fois
    J'ai caressé
    Première fois
    J'ai parlé
    Une fois
    J'ai fais plus
    Première fois
    J'aurais fait plus
    Première fois
    Je comprends
    Encore une fois
    Je constate
    Encore une fois
    Je désespère
    Encore une fois
    Je pleure
    Encore une fois
    Et je fais des conneries
    Encore une fois

    Mais sans toi
    Tout cela ne veut plus rien dire... Je t'ai embrassé, t'ai touché... bien sûr la chaleur de ta peau, belle et blanche... Je l'aurai toujours en moi quelque part... Bien sûr j'ai mal... bien sûr je suis perdue... Mais bien sûr je pourrai encore t'aimer au moins pour te souhaiter bon vent, et vis heureux sans moi enfin, plus heureux, belle histoire...


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  • Que ferais-je ?

    Dans ce train... tortillard dans sa langueur, sa longueur... la tête vers la fenêtre, ne regardant ni vraiment dehors, ni vraiment le refflet qu'on y voit de l'intérieur... regardant plutôt le vague... et puis ces rails... ces rails déraillantes, déroutantes... et puis moi qui dérive...

    Je veux me jetter sur des rails, sauter du haut du Trocadéro... je veux arrêter cette folie... ce massacre, ce désordre, ce gachi... je me mord la langue, spectatrice du bonheur des autres... prise dans mon émotion, ma roue infernale... j'assiste, je constate... je comprend... j'ai raté ma vie... Je n'ai plus rien à faire ici... je vais vous laisser tranquils, je veux vous laisser tranquils... mais j'ai beau m'afficher en sang, des larmes noirs et des regards tristes... je n'y arrive pas... je suis lamentable jusqu'au bout... Je veux m'ouvrir les veines très fort... je veux couler de partout... je veux me voir mourir, moi, si horrible, si nulle... Je, je, je, je ne vois plus que par moi, par moi qui désespère... J'ai compris... c'est fini... ma vie est fini de partout... tout s'écroule... je ne peux rien,c'est simplement de ma faute... je suis immonde, et encore plus lache de me retrouver ici, comme dans un terrier... Juste parce que je suis trop lache pour lacher enfin... Trop nulle jusqu'au bout...

    Je veux me jetter sur des rails, sauter du Trocadéro... je veux arrêter cette folie, ce massacre, ce désordre, ce gachi...


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  • Que faire ? Publier le ixième poème d'amour triste... le poème que personne ne lira... le poème que tout le monde a sans doûte déja écrit, et mille fois déjà lu. Et chaque fois on reprend un page pour débiter tout son fiel sans violence, rien que des mots... et chaque fois on se dit que celui-ci est unique... Alors on publie et on se rend compte qu'on est pathétique. On se rend compte q'il est sembleble à tous les autre. C'est du "je t'aime moi non plus" en plus ou moins romancé, aranger, alambiquer... C'est juste les mots que chacun prononce parce que cela fait trop mal de le garder au fond de soi... C'est juste les mots qui peut-être un jour vont m'échapper... C'est juste les mots qui j'espère, ne vont jamais m'échapper... Mais que sais-je ? Pitié, je suis déja suffisamment pathétique... Je n'ai pas envie de hanter mes écrits, de les rendre anodins... juste parce que ma souffrance aujourd'hui est la même que des milliers de gens ont déjà connue, déjà écrite... J'ai mal et c'est banal.

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  • J'ai tout simplement
    Cette envie
    Passive
    Non démonstrative
    Triste
    Mort pacifiste
    Là, j'ai mal.

    Tout me reviens, comme les lames de fond dans les océans, qui vous prennent en traître, qui vous ravage en quelques instants, sans prévenir.

    Tout est froid, je rame, je rame, je m'enfonce. Je crois que je suis heureuse, que je trouve mon compte dans la vie, une raison d'exister. Mais non, c'est pour mieux tomber de haut, pour mieux me sentir inutil. C'est juste que je nage en eau trouble, profonde, gigotant et pensant qu'un jour je m'en sortirais.

    J'ai l'impression d'être nu sur de la glace, de me rouler dans de la neige, charchant un peu de chaleur introuvabe... J'ai beau me secouer, avoir quelques sensations d'une douceur parfois, le froid me saisit toujours, me rattrape et me transperce le corps comme un joujou de chair sombre.

    Je frappe, frappe de toute mes force contre un mur. Mur de la guerre, mur du silence, indestrucltible, d'une hauteur inaxessible, je me défoule pour ien, sur rien. Les poings en sang, le moral démonté par la difficulté, je cris comme pour le fissurer de ma voix. Invincible. Je frappe du vent de douleur.

    Je me noie à l'infini. J'ai juste envie de m'arrêter de nager, m'arrêter de ramer, m'arrêter de frapper. Je veux en finir, j'ai trop mal de vivre. Je veux...


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  • Pourquoi je cultive ma différence ?
    Pourquoi je la crée ?

    Noire et triste
    Au fond je vais mal
    Au fond je pleure

    Rouge et sanglante
    Au fond je cris
    Au fond je rougis

    Grise et terne
    Au fond je pleue
    Au fond je m'évanouie

    Effrayée, mortifiée
    Je ris à la vie
    Je pleure ma petite mort

    Et je gémie en moi à l'infini
    Je cris sur des sourd
    Et je suplie des insensibles


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